Ne voyez vous pas…
par Flamme
Nos regards sont d’amour, nous adorons nos maitres
On pardonne toujours les coups que l’on reçoit
La main qui nous caresse, abandonne parfois
Nous laissant orphelins de la voir disparaitre
La peur nous paralyse au jour qui va renaitre
Du hasard incertain d’un matin qui déçoit
Alors que nous rêvions de retrouver leur voix
C’est un autre destin que l’on voit apparaître
Où sont nos doux paniers ? Combien est dur ce sol.
Nos si jolis jardins, les oiseaux en plein vol ?
Tant de barreaux hideux font de nous des otages.
On n’entend que les pleurs de détresse et de mort
Reflets indifférents, au fond de tristes cages
Va-t-on nous libérer, revoir les boutons d’or ?
Poème posté le 14/07/14