Les sept péchés capitaux (3)
par Claudel
La paresse
Madame Paresse
Se réjouit de sa lenteur
Et sa maladresse ;
Son charme est un leurre
Qui nous conduit à l’ivresse,
Mais son art demeure.
Cette pécheresse,
D’une musarde langueur,
Nous dit et professe…
Que tout bon flâneur
Doit reposer ses deux fesses
Pour que l’effort pleure.
Va, lourde Maîtresse,
Enseigner ton art trompeur
Si plein de mollesse.
(Forme : haïku)
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / janvier 2018
Poème posté le 08/01/18