(à mon fils…)
Rumeurs répandues des fantômes envolés
Fumées crachées par les cigares du loch ness
Vapeurs des infusions captieuses de prêtresses
Ou Berceaux merveilleux des secrets dévoilés
Camouflant les décors, vers lesquels tu t’avances,
Des ajoncs frémissants dont les têtes dépassent
Des ombres anciennes qui relèvent leurs nasses
L’opacité des brumes attire ta conscience.
Poussées par la bise très matinale et chaste
Elles font frissonner l’épiderme des eaux
Dont les vaguelettes reflètent leurs contrastes-
Regarde mon fils ce qui recueille mes grèves
Le point de vue d’une rive quand le jour s’élève
Où tu reviendras plus tard apaiser tes maux.