Le coeur de la plume
par Charlette
Abîmée un jour par la gent masculine,
je me recroquevillai pendant des années,
capuchonnant de gris mon âme chagrine
afin de ne plus souffrir d'infidélité.
Puis mon cœur encore entouré de brume,
de lire tes tendres écrits se ranima,
et je fis également courir ma plume,
te contant mon aventure à petits pas.
Malgré ton corps meurtri jusqu'au bout de la vie,
ton noble cœur était intact et tout gentil.
Clignotant telle une petite luciole
dans mes longues nuits de regrets et de larmes,
tu abaissas mon appréhension d'un bémol,
me laissant apprécier doucement ton charme.
Bercée dans le rassurant cocon de tes bras,
je pus enfin te dire oui, pleurant de joie.
Je t'envoie ce texte empreint de caresses,
de souvenirs et aussi de tout mon amour,
parsemé de baisers de ta poétesse,
embaumés, légers et doux comme du velours.
Poème posté le 01/09/14
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