L'Algérie
par Bip
L’Algérie
Au bout des arabesques
l'école était fermée
je ne pouvais entrer
quitter mon univers
pour un soleil bleuté
j'étais dans le djebel
le carrelage brisé
envahissait le mur
éclaboussé de sang
les obus de papier
étourdissaient mon cœur
à l'ombre meurtrière
sous la paillote des rêves
les neurones décollaient
vers le bordel ancien
certains partaient ailleurs
d'où on revient jamais
c'est l'horreur à vingt ans
Poème posté le 03/09/14