L'Idéal
par Roland
L’IDEAL
Intensément, pourquoi contemples-tu, Poète,
L’Azur, l’Azur profond où se perd ton regard ?
Et pourquoi ton esprit est-il toujours en quête
D’absolu, te laissant immobile et hagard,
Et du vieil Idéal qui bouillonne en ta tête ?
Car le vent souffle autour de la colline aride,
Où ton rêve a saisi le nuage lointain.
La vasque de l’espoir pleine d’une eau limpide,
Etanche cette soif atroce en ton destin
Et raffermit tes chairs au teint blanc et livide.
Tu trembles ! Mais tes sens chauffés par quelque flamme
Entendent s’élever un chant céleste et pur,
Tes yeux sont étonnés et trahissent ton âme.
Alors, que connais-tu de plus beau que l’Azur ?
De plus beau que l'Azur? C'est le corps de la femme !
Poème posté le 05/02/18