A chaque rentrée, chaque année
L'esprit nouveau et éclairci
Et la peau d'un brillant foncé
Je pose ma main sur le monde
Que de ma paume, et de mes yeux
J'entoure et je domine
Et que d'un geste d'amour fou
Je caresse.
Mais peu après, chaque année
Mon nuage se troue et je chute
Sérieusement
Et de tout mon poids
Je vois le monde plus beau que moi
Et plus grand.
Alors,
Je me démange dans la lumière
Des miroirs blancs et des poèmes
On me recouvre de mon ombre
Et je suis l'ombre de moi-même