Ce rire semble un grand cadeau improvisé :
On croit le reconnaître, on dirait un vrai rire,
Parti scier une ombre, un reflet dur à cuire,
Le contraste surgi, en lune déguisé…
Rire nerveux devient une grande musique :
Méritent les grands yeux qu'on les prenne au sérieux…
Tout devient beau ! Le rire placébo classique
N'y peut rien : il s'agit d'un tourment amoureux…
L'auditoire bientôt laissera applaudir
Son cœur qu'il oublia quelque part dans la salle :
L'éclairage s'éteint mais nul ne veut partir…
Alors, tout doucement, le silence s’installe
À côté de chacun goûtant ce qu’est mourir :
Il est un rire dont l'écho vous laisse pâle...
En lisant "Le pianiste" <br />
de notre ami ARDEN, que je salue.