Pain campagnard
par Raphael
Avant le chant du coq
À la main
Ou un bout d’une baguette
Le pâtissier d’antan en aura fait
Des ronds de pâte
Puis mis dans leur niche
Après avoir levées
Juste ce qu’il faut
Les miches se feront bientôt roussir
La croûte au fourneau
Et la mie veille
Moelleuse au chaud
Car elle verra bientôt
Le couteau plongé
Dans le beurre salé
Et s\'y étendre de bon matin
Une tranche épaisse
De pain au levain
Une confiture de pruneau
Et la main dodue
Portée sous les dents
Dans le but d\'y déchirer
De gros morceaux bien appétissants
Un morceau de baguette
Trempé dans un bon bol
De café au lait
Et vous voilà partant
Pour une autre belle journée.
Poème posté le 19/10/14