Vivre en enfer
par Fish
Tourbillonne tristesse abandonne l’ivresse
Ses mouvement, son odeur, donne
Un trou béant dans ma vie, je reprend.
Je t’aime je t’aime je t’aime.
Sept mille deux cents battements
Les miens sont les tiens.
Tu me mets en colères,
Je te suis offert.
Si tu te trouves ici, toi, là, bas,
C’est que toutes tes envies, avides,
Sont plates, vagues, vides.
Essai de continuer, va, va,
Vois cette souffrance autour,
Celle que tu sèmes en réfléchissant de travers…
Va la voir ta putain, va,
Tu es le seul qui mourras pour l’autre,
Tu es le seul à planer,
Au dessus d’un monde vide,
À rechercher, chercher,
Rien.
Et quand dans cette spirale,
On t’aura tout pris.
Un à un, chaque gorgé tu avale,
Tu te dis miséreux on te dit stupide,
On te dit intelligent tu te dis stupide,
Tu coule, tu bois, tu vois, la vie,
Un enchevêtrement d’êtres cupides,
Je reste en vie.
Je leur ai donné, ils ne m’ont pas pris
J’ai bue, je vie.
Poème posté le 03/03/18