Poème Pourriture étatique (Sonnet) par Stapula

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Poésie libre / Pourriture étatique (Sonnet)

Pourriture étatique (Sonnet)
par Stapula

En guise de rappel, par lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 145 481 1851 6 du 5 mars 2018, au Chef d’État des Crésus, Emmanuel Macron, qui s’affiche, pour sa gloriole, auprès des pupilles de la nation mais qui n’a pas répondu à ma lettre recommandée avec avis de réception n° 1A 145 857 5675 7 du 4 janvier 2018, reçue le 5 janvier 2018, relative à l’ignominie dont a été victime – la veuve et l’orphelin menu fretin – mon père qui est mort sans reconnaissance, ayant versé inutilement son sang pour la France, et au silence de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre vis-à-vis de mon impossibilité d’obtenir, de l’un des centres d’archives saisis, une copie du duplicata du livret militaire de mon père, primordiale pour une nouvelle demande de révision du dossier, l’imprimé m’ayant été adressé le 14 février 2016 par Madame la Directrice du Service départemental, Fanny BOURDET, de l’ONAC/VG, office précité. Au sein du régiment lillois d’infanterie, Le quarante-troisième, un chanceux numéro, Mon père était clairon, à chant, musique accro, Ses poumons, du béton, ne risquant l’avarie. Par des éclats d’obus, la guerre connerie, L’un, gros comme noisette, en le saccage pro, Entre poitrine et dos eut l’honneur de l’intro, La suppuration, horreur ! jamais guérie. Aux méchages ma mère astreinte, chaque jour, Après cinq ans de soins, sur Terre le séjour Du martyr prendra fin, motif : tuberculose. Pour la France il n’est mort, d’État punition, Moins que rien la victime, aucun besoin de glose, Moi, le fiston, Pupille, oui ! de la Nation. Le 5 mars 2018.

Poème posté le 05/03/18

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Stapula

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