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LES COMMENTAIRES RECUS:


Colline [13/05/22 07:20]
Une écriture liée à l'improvisation de votre main....j'aime bien l'idée...merci


Jim [12/05/22 12:21]
""Quand j'écris, je ne pense pas, je laisse la main faire, puis ensuite j'interroge ce qu'elle a posé", raconte l'intello à la page. Mais comme un intello parle de ce qu'il ignore en général, il est possible que son bluff ne soit pas faux, et l'auteur de ces lignes n'en pourrait rien dire si... c'est l'heure de boire un café ! ça tombe bien, mes doigts ne savaient plus quoi dire..." dit le narrateur. Allez donc savoir qui cause, qui dit dit vrai dans une cour si peuplée d'avocats pour autant de causes aléatoires?... La vie n'est pas simple, tandis qu'écrire, c'est tellement plus simple ! Tout ça pour dire que seules les lettres sont responsables de ce qui est déposé sur le papier, le parchemin, le papyrus, la tablette, etc. Je ne pense pas, je fais semblant, ça se nomme prendre de la distance ! C'est l'histoire d'un sculpteur qui regardait sa main de si loin qu'il l'oublia sur son établi en partant pour entrer chez lui. Comme il ne parvenait pas à ouvrir sa porte, il pensa avoir égaré ses clefs. Morale : ne pas penser évite de penser faux.
C'est chouette la lyre ! Savais-tu qu'Orphée fut l'inventeur de la lyre électrique ? Si si ! Voici pourquoi il avait tant de succès, même auprès des monstres!


Ombrefeuille [11/05/22 17:01]
Dès qu'il s'agit d'Antiquité, je nage en plein brouillard ! J'ai beau faire, j'ai beau essayer, ben non, ça veut pas !

Mais je me régale toujours de poèmes écrits d'une plume comme la tienne, et ça, ce n'est perdu pour personne !

Il y a de la grâce et de la force dans les mots que tu choisis, dans leur agencement, dans leur rythme, et l'on entend dans le lointain une lyre accompagnant la lecture de cet écrit sculptural. C'est peut-être vachement cliché, cette histoire de lyre en arrière-plan, mais je trouve que ça va bien avec, que ça habille d'un voile léger tout en suggestions, aux antipodes de l'intemporelle et usante bien-pensance ;)


Jim [10/05/22 22:51]
Bien vu Kerdrel, c'est exactement ça ! Voici plus de 50 ans que je place ce roman, du point de vue du style, au top one de tout ce que j'ai lu. Gide raconte qu'en classe de rhétorique, il était toujours second, devant lui se trouvant chaque fois Pierre Louÿs ! Extrêmement brillant et se sachant dépourvu de tout génie (humilité assez rare chez nombre de prétendus intellos), il cultivait le canulard aimant se foutre de la gueule de tous ceux se prenant au sérieux, c'est ainsi qu'il mystifia les grécophiles avec ses "chansons de Bilitis", et fit mordre les experts à la boutade de Corneille écrivant Molière... Et puis, son paganisme érotique m'amuse, il troublait la bien pensance de son époque, qui ne diffère guère de celle d'aujourd'hui, l'humain étant une bestiole de foi, ne pouvant s'empêcher d'évangéliser... à coup de sabre. A ma gauche, les naïfs, à ma droite, les tocards.


Kerdrel [10/05/22 19:18]
on navigue en pleine épopée "odysséenne"
un texte qui fait penser à l'Aphrodite de Pierre Louÿs pour ce qui est des personnages... Myrto, Rhodis ne manque que Chrysis otage des grecs présente dans l'Iliade