L'alouette
par Poetry
Le jour commence à peine à blanchir les collines
La plaine est grise encore
Au long des prés bordés de sureaux et d'épines
Le soleil aux traits rayonne son or
Et déjà secouant dans les sillons de blé
Mes ailes engourdies,
Conquise je pars le gosier tout gonflé
De jeunes mélodies.
Dans l'air me balançant, je monte et je chante
Les eaux frissonnent rafraîchissantes.
Mon chant ajoute des clartés plus puissantes aux alentours.
Je ne suis pour vos yeux déjà qu'un point obscur
Mais ma voix toujours vibre, la chanson de l'azur.
Je fuis allègre et ivre de liberté.
Poème posté le 11/04/16