Le Ghost de Fourvière
par Angieriquedm8
par Angieriquedm8
Le GHOST de Fourvière veille la nuit sur la majestueuse basilique
Où se cache-t-il le jour, que je ne l’aperçoive jamais vraiment ?
N’opère-t-il sa garde qu’à la tombée de la nuit, en nocturne sentinelle ?
Que me valait ce privilège d’être apparu devant mes yeux éblouis ?
N’était-t-il en veille que pour moi seule et personne d’autre ?
Pour me défier, me dissuader ou les interdits me rappeler ?
Connaissant de son ciel mes élans sacrilèges ?
Ou m’interpellait-Il au contraire pour me signifier :
La porte du confessionnal est ouverte
S’il te plaît me divertir enfin, viens ?
Tel les signaux de fumée des indiennes coutumes
J’ai choisi avec facétie de les lire ainsi...
Le GHOST de Fourvière se languit d’attendre en vain de réels vivants
Plus personne ne croit en lui, plus personne ne croit en rien
Plus personne ne rêve, plus personne ne sait aimer vraiment
Il s’ennuie à mourir, lui aussi, tout comme les confessionnaux désertés
Il a besoin d’amusements, il a besoin d’Amour, il a besoin de souffre...
il est prêt lui aussi, à toutes les profanations, à tous les blasphèmes
Juste pour exister, juste pour sourire, pour se sentir encore vivre
Alors, j’ai bien entendu l’appel de sa silhouette implorante
Elle m’attendait, m’ouvrait en grand ses bras dans le ciel qui noircissait
Mais tu n’étais pas là... mais tu n’étais pas avec Moi
Alors j’ai laissé le GHOST de Fourvière désœuvré et malheureux
S’évanouir de tristesse dans l’encre du ciel peu à peu.
Pure délire, inspiré des confessionnaux, où je me demande souvent ce que cette "boite de Pandore" peut receler comme secrets, dont le prêtre est le garant.
Poème posté le 12/03/21
par Angieriquedm8