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Posté à 08h24 le 16 Oct 18
Eau de vive insouciance
Avez-vous épuisé la froidure du glacier ?
Sous un soleil d'errance
De la roche éclatée ne reste que l'acier.
Alors quand tourbillonnent
Les volutes dantesques, le rougeoyant brasier
Impétueux fredonne
Comme un frelon tueur : indolent, vous rasiez.
Aveuglé par la haine
Le corbeau maléfique se repaît de la mort
Ignorant de la peine
Il émet son cri rauque dépouillant sans remord.
Fringant en votre allure
Dans les voiles du vent vous appelez l'amour
Quand sans faire rature
Vous contresignez l'acte : raisonnent les tambours.
Dans le bruit la fureur
De ces voix d'outre-tombe, inaudibles risées,
Mais appelant le chœur
Un simple diapason de couleur irisée.
Alors un chant s'élève
Celui d'âmes brisées mais dans le fol espoir
Que ne cesse la trêve
D'indubitable entente enfantée par l'histoire.
Eau de vive conscience
Êtes mince filet mais en vos mailles sied
Comme grande prescience
Rassembler en un geste les âmes apitoyées.
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Posté à 09h36 le 16 Oct 18
fort impressionnant poème , merci!
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Posté à 09h50 le 16 Oct 18
Parfois l'eau rage en tombant du ciel....en faisant tant de dégâts
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Posté à 22h55 le 17 Oct 18
Et quelquefois Jean rage de douloureuse impuissance !
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Posté à 16h11 le 18 Oct 18
très beau lyrisme en tout domaine
blood sweat and tears
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Posté à 09h02 le 20 Oct 18
Merci pour cet éloge flatteur.
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Posté à 15h47 le 20 Oct 18
Une belle inspiration pour ce texte,
bravo Saintes !
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Posté à 17h27 le 21 Oct 18
Comblé j'en rougis de plaisir !
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