J’ai traversé tant de déserts,
Tant de points d’eau se sont taris,
Que les Oiseaux, fuyant la terre,
Se sont envolés ou tapis.

Autour de moi, un monde vide
Perdait les rudiments du temps,
Et sur mes joues, rien que des rides
Dessinaient des plis âprement.

Mais, que reviennent les jours fastes,
Ceux qui agrémentaient ma vie,
Juste avant qu’un faisceau néfaste
Balaie ma route à l’infinie !

Que, surgissant d’un passé flou,
Chaud, exaltent, fougueux, fervent,
Enfin le bonheur, vieux filou,
Enfile des chaussett’s au vent !

Quand le futur faisant bombance,
L’ombre des jours se fissurant,
Interrompant-là mon errance,
Libre, tel l’air, j’irai devant ;

Et brisant-là enfin mes chaînes,
M’envolant vers le firmament,
Je m’évaderai souveraine
En glissant l’aile sous le vent.[g][/g]

tout simplement un superbe poème,merci!

Désir d’envol et de libération toujours excellemment exprimé ! Bravo

Merci à vous.

Le printemps donne des ailes !

On s’en réjouit !