Comme je n'écris plus depuis quelques temps et que je ne sais quand je m'y remettrai je vais ici et là poser d'anciens textes. Si ça c'est pas prétentieux alors…


passage



Elle avançait sans visage
Dans l'hiver du pays qu'elle aimait
Quelques lettres esquissaient ses paupières
Et la vie cherchait l'alphabet.

Quand le froid devint gris par dessus les étoiles
Allumées pour la nuit choisie parmi tant,
Son pas ne fut qu'un bruit qui s'éloigne et s'éteint.

On entendit alors les phrases se construire
Et bientôt s'élever en un ciel nouveau
Qui brûlait au soleil du matin,

Pour que rien jamais ne finisse

Puisque finir n'est rien.

La chute est grandiose

Oui, rien d'inhabituel chez moi.

Quelques lettres esquissaient ses paupières
Et la vie cherchait l'alphabet.

… "On entendit alors les phrases se construire"...


C'est beau, tout simplement beau; merci Pierre !

Le phrasé, le rythme, les sonorités servent à merveille les images.
Le vers 8 est superbe.

Je ne te connaissais que comme déconneur un tantinet relou.
Tu cachais bien ton jeu

Quand je joue je me fiche de gagner ou de perdre ce qui fait que je ne suis pas un bon partenaire.
Mais je ne joue pas toujours.
C'est comme le bonheur ce doit être chiant à la longue...

Ainsi naquit l'écriture…

ça me rajeunit pas moi tout ça...

Celui qui regarde le ciel, ne vieillit pas !

La création empêche le vieillissement.. donc Pierre ya de l'espoir !

tu dis ça pour pas me faire de peine[….