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Auteurs Messages

Salus
Membre
Messages : 6898


Posté à 19h08 le 14 Feb 20




Les pitres



Aux cieux hypothétiquement fastes,
Nous monterons, peut-être un beau jour,
Pour y vivre, en d’éternelles festes,
Où ne serait qu’aimer et jouir…

Or il n’est pas, religions ni castes,
Nul mantra qui ne me soit ouigour !
Les hosannas, les promesses prestes,
Mon cœur est las - c’est d’en trop ouïr -

La vie étant meilleure future,
Le présent n’est qu’un fil de suture ?
Deux tu l’auras ? Je préfère un tien !

Le paradis peut se faire attendre,
Et toute épître a son corinthien !
(Quel agapè peut croire être tendre ?)


Oxalys
Membre
Messages : 3202


Posté à 11h52 le 16 Feb 20

Les pitres, qu’ils soient corinthiens, pharisiens ou romains sont d’une misogynie terrifiante. Il nous saoule, ce Saoul, tourneur de veste pour devenir Paul, qui dicta le monopole à tous les pépères de l’église, quels qu'ils soient, de Pierre à François !




clindoeil Coucou


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 13h12 le 16 Feb 20

Dans ce quatorzain, si les tercets sont "poétiquement corrects", j'apprécie que dans les quatrains tu prennes des libertés avec la rime en faisant contre-assonner fastes et festes et parallèlement castes et prestes, et en faisant rimer jour/jouir et Ouigour/ouir.

Coucou Coucou Coucou :


Salus
Membre
Messages : 6898


Posté à 21h51 le 17 Feb 20


Merci à Oxalys, qui a bien raison, et à Obofix, don l’œil autopsie le vers avec brio...

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