S’allant contre le poids de la mer -un djihad-,
Un kava, poivrier dont la racine apaise,
Assène à l’Art roman, une infecte âme obèse,
Purpurine et gonflée : une aile de Fiat !

Sur laquelle un cacatoès aurait l’audace
De livrer ses reliefs sur l'intime d'un hertz,
Une anodine tresse, et c’est l’Oktober Fest !
Sus au Mei kuei lu chiew, la chatte dans la tasse.

Un Przewalski, de Vitruve, un homme, un Hopper,
Figé dans l’énigme de la vie, une peur,
D’où sourdent, pompes écarlates, les essences,
Les Babylones, l’Atlantide et les Byzances,

Auraient tôt fait d’étoffer d’or et de sanskrit
La moindre foutaise que le primate écrit.






Ce message a été édité - le 22-02-2020 à 21:30 par Lau

Oui ! Ta musique ubique me ravit.
Je n'ai pas tout compris - et ça varie !
(Mon cerveau doit avoir une avarie,
Avec tous ces à-pic que l'on gravit !




Ce message a été édité - le 22-02-2020 à 21:49 par Salus

Ainsi, je change

Assène à l’Art roman, l’infecte âme et obèse,
en
Assène à l’Art roman, une infecte âme obèse,

qui a le double avantage de tordre le coup de l'hiatus en "et", GRACIAS Salus (qui me tuyauta, en coulisses) ! et de finir le vers sur un son " coup de trique !".


Si l’O2 se fait rare et que l’on rit,
Aux flots d’insensés sons, c’est pour l’envie
Inassouvie, un refrain, l’on s’y fie ;
Si l’aube se fait neuve en notre esprit.





Ce message a été édité - le 22-02-2020 à 21:30 par Lau

Sur "Vraiment ?"

Service Salus (lofé, sur rondade):

Oui ! Ta musique ubique me ravit.
Je n'ai pas tout compris - et ça varie !
(Mon cerveau doit avoir une avarie,
Avec tous ces à-pic que l'on gravit !

Répons, Lau, avec double salto inversé à la rime :
(O2 = ode ?)

Si l’O2 se fait rare et que l’on rit,
Aux flots d’insensés sons, c’est pour l’envie
Inassouvie, un refrain, l’on s’y fie ;
Si l’aube se fait neuve en notre esprit.

Répons, Salus, en reprise coupée, effet rétro-actif et accélération tronquée des finales :

Je la renvoie - inch'Allah - par l'éfrit,
La belle balle en riposte appauvrie !
(Cette partie où le jazz est du "free"
Aura permis que mon cerveau s'ouvrît.)






Ce message a été édité - le 22-02-2020 à 22:34 par Salus

Oui ! Ta musique ubique me ravit.
Je n'ai pas tout compris - et ça varie !
(Mon cerveau doit avoir une avarie,
Avec tous ces à-pic que l'on gravit !

Répons, Lau, avec double salto inversé à la rime :
(O2 = ode ?)

Si l’O2 se fait rare et que l’on rit,
Aux flots d’insensés sons, c’est pour l’envie
Inassouvie, un refrain, l’on s’y fie ;
Si l’aube se fait neuve en notre esprit.

Répons, Salus, en reprise coupée, effet rétro-actif et accélération tronquée des finales :

Je la renvoie - inch'Allah - par l'éfrit,
La belle balle en riposte appauvrie !
(Cette partie où le jazz est du "free"
Aura permis que mon cerveau s'ouvrît.)


Répons, Lau, tard. Mais mieux Lau, tard, que Jah, laid.

Imagine qu’un djinn au parler vrai
Se glisse, glace, aux serres de l’orfraie,
Huant, se ruant sur le tendre frai,
La balle allant vers l’halieutique ivraie.

Jeu, set et match.

à toi !

Mes rimes sont out.

Bah !

En vrai, pas tellement out, tu as conservé le procédé, mais j'étais fort curieux de voir ce que tu allais nous pondre, dans le fil de ce qui précédait !

(Courte et superbe* partie, et d'une rare technicité, merci.)

(*) Ça manque un peu d'azur...





Ce message a été édité - le 23-02-2020 à 19:57 par Salus