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Posté à 01h53 le 25 Feb 21
J'ai remarqué que pas mal d'entre nous ce mois-ci ont utilisé le mot :
MOROSITE
le mot "morosité" décapsulé" !
mot - rose- ite
Mot : du pain béni pour les poètes !
Rose : le doux parfum ! si délicieux qui donne le sourire !
ou la couleur rose !
ite : ite missa est !! (la messe est dite) !
Voilà comment positiver un peu ce mot si négatif !
une réflexion, en passant pour nous, les poètes ! et les autres !
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Posté à 11h55 le 25 Feb 21
Bonjour MACHAJOL,
Très intéressante cette dissociation du mot et l'interprétation que tu en présentes.
Peut-être aussi que l'hiver le moral tend à évoluer comme les températures : proche de zéro, selon les jours. Ce phénomène porte le nom de "déprime saisonnière", principalement due au manque de lumière et au froid, qui bloque nos énergies. Et quand, en prime, les nouvelles des journaux ne sont pas joyeuses, notre humeur peut vite être affectée. Pourtant, la morosité n’est pas une fatalité. On peut lutter et voir la vie en "rose", comme tu l'indiques. Rire et avoir de la joie, sans pour autant nier la réalité, est un bon moyen de "se projeter et de rêver". Mais surtout, de ne pas rester inactif.
Grâce à la poésie, sachons savourer ces instants d'évasion comme des mignardises de bien-être et de libération. Elle est est un "état d'esprit". Un poème, et les yeux sont neufs, comme ceux des enfants.
Ma bien chaleureuse Amitié et considération.
CARPE DIEM
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 25-02-2021 à 11:56 par Laugierandre
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Posté à 17h57 le 25 Feb 21
Le printemps, c'est la saison du renouveau de la nature, Il est bien connu que le soleil agit comme un antidépresseur puissant, et son retour contribue donc à nous mettre le moral au beau fixe !
C'est un moment magique où la nature se pare à nouveau de fleurs et de couleurs. Aucune saison n'est plus propice à inspirer les poètes que le printemps.
LE BERCEAU DU PRINTEMPS
Les arbres de Judée, brodés de bouquets roses,
Ont chassé les sursauts du frimas hivernal ;
Les bois et les guérets, dans le jour matinal,
Chantent l’évènement et les métamorphoses
Au berceau du printemps, de maintes fleurs écloses.
Le long ruisseau d’argent au parcours vicinal,
Éploie un ruban fluide, élégant, pastoral,
Qui traverse, coquet, des tracés grandioses.
Une douce clarté sur les vertugadins,*
Caresse en poésie l’étendue des jardins,
Répand des tons pastel aux allures vernales.
Sous l’air d’un violon aux divins menuets,
Narcisses et iris, d’élégances égales,
Ont le charme discret de mes plaisirs muets.
* terrain gazonné en glacis, formant une sorte d’amphithéâtre.
ANDRÉ
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Excellente soirée, MACHAJOL et un très amical coucou printanier de Marseille.
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