Le vent mugit, toile sans nom
Bruissement sans ondes de fond
Emportant les âmes damnées
Dans profondeurs de la forêt

Mugissements des vents souvent
Intriguent le simple passant
Il croit parfois frôler des voix
Qu'apaisera la fée des bois

Prisonnières des hautes grumes
Comme fantômes dans les brumes
Elles sifflent en longues plaintes

Nuages blancs sans nulle crainte
Survoleront feuillages d'or
Elles s'envoleront encore

Lorsque les vents tourbillonnants
Au-dessus des champs de blés blancs
Les laisseront sans trop d'effort

Fuir au-delà du bois du roi
Libres du froid, de leurs effrois



Ce message a été édité - le 26-02-2021 à 21:00 par Machajol

Théâtre d’ombres




C’était le must : l’humus ! l’odeur de la forêt,
D’un esprit demi-cœur, lie de vin,
Loin du sabre des gaz, un intime fleuret…
Humidité verte ! Un fait divin !

… Un ru coulait bâbord, et ma navigation
- Un cabotage, en somme, et serré !
Errait au nord probant de l’eau ; toute autre action
N’était pas d’un futur inspiré.


Et je teintais, sous le couvert de pantomimes,
Le sous-bois d’un rayon de lumière,
Comme ont toujours signé, les soleils anonymes,
Quelque trou d’une clarté première…

Dans la forêt

Dans la forêt de longue attente
La maison d’ultime séjour
Des écureuils perdus attendent
L’impossible retour
La cachette à noisettes
Qui brûle dans leur arbre
Est pillée grandement
Par de tristes enfants
Et quelque part attend
Un époux une femme
Que revienne l’amour
Qui s’est perdu un jour
Au fond d’un labyrinthe
D’où personne ne sort
Malgré les fils d’argent
D’une Ariane secrète
Ils sont là sans bouger
A l’heure du repas
Comme des enfants bleus
D’un autre orphelinat
Que le Dieu qui m’écoute
Les prenne dans ses bras !
23 avril 19

bisou macha

Merci, c'est un honneur !

merci à vous deux !
Marine ! la coquine
Qui change de nom
comme de vitrine !!
hihi hi !
Avec le sourire !

Ma strophe préférée
"Théâtre d'ombres" : la seconde !!

merci

"compagnon de route" !... poétique

Belle vitrine, Violette !

Les voix de la forêt sont impénétrables !