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Auteurs Messages

Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 14h57 le 04 Apr 21



Emerveillés de nous, il nous fallait des kraks,
Sous des litres d’arak on titillait les gnous,
Convaincus sur leur cul d’être les puissants cracs,
Animions-nous, nus, le lac et ses remous,

Jusqu’à se voir servis de la plus belle claque
-Ô celle-là surfaite nous mit à genoux-
Si belle est la nature au désordre qui craque,
Acrimonie encrée et le mythe est sioux.

Il ne fait d’ombrage à la veine de pur teck
Que d’être patinée au vermeil d’un cromlech
Qui file seul imbécile,

Il est temps d’entrevoir, de la pierre, la laque
Comme si du Lithos, le lit d’os est la flaque
Immobile du bétyle.




Ce message a été édité - le 04-04-2021 à 15:06 par Lau


Lili
Membre
Messages : 298


Posté à 15h04 le 04 Apr 21

Véritable voyage dans l'dico et l'écho des mots.
De l'art poétique versifié !


Lili
Membre
Messages : 298


Posté à 15h05 le 04 Apr 21

Un plaisir de vous lire


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 15h08 le 04 Apr 21


On s'amuse Lili, merci


Salus
Membre
Messages : 6900


Posté à 17h28 le 06 Apr 21


- En pleine forme !


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 19h30 le 07 Apr 21

Chapeau pour les allitérations multiples

crac boum hu !!!

Salut


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 18h39 le 09 Apr 21




Hoho
Membre
Messages : 396


Posté à 11h00 le 11 Apr 21

ça pétille et éclate. Joli sonnet irrégulier.


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 12h32 le 11 Apr 21

Le lac Enriquillo

Le hochement de tête
De l’iguane rhinocéros
Le colibri zélé
Qui butine
Une orchidée ouverte
Sur un tronc dévasté
Près du lac Enriquillo
Où je naquis
Quelques millions d’années
Sur ce corail blanchi
Où vont les flamants rouges
Tandis que courent au sol
Les crabes accroupis
Un agouti doré
A pleur perdu
Grimpe dans la forêt

Le cou fléchi
Des chattes abyssines .


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 13h45 le 11 Apr 21



Yô Hoho, Violettine,

Faudrait-il perdre un pair assez tôt ? La rambla
Libéra de l’étau la marche qui s’emballe
Et conquistador aile auprès d’un falbala,
L’oriflamme dansait, laid nu-pied, sans sandale :

A s’incarner les os, quitte à que mille esquilles
Erigent, piquent, flamme au désir de maints fils
La cité d’Or : la plus belle des belles villes,
Espoirs d’un homme, et ses plus bels et ses plus vils.






Ce message a été édité - le 11-04-2021 à 13:49 par Lau


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 17h41 le 11 Apr 21

Oui

https://www.cjoint.com/doc/20_10/JJoqxKO06ba_oui.mp3

Un petit gecko agrippé de ses doigts roses
A une parcelle d’éternité
Un oui ovale couleur de fraise
Un oui sans timbre
De poupée ventriloque
Un petit oui lisse et net
Blanc comme un œuf en celluloïd
Oui sans douleur
Sans valeur
Les gradins ténébreux et humides
D’un escalier de mensonge
Sa posture de marmotte
Assoupie la face sous l’édredon
Losanges d’enfance nue
Tache de lait
Sommeil de laitue
L’île aux dindons bleus
Le frais silence de la maison aux artichauts
Humeuse de thym
Ses doux yeux un peu fous de génisse
Goût tragique de la confiture de coings
La robe couleur de glycine
Son époux bleu marine
Un talon couleur abricot
Une idée de baiser
Qui aurait perdu ses lèvres
Homme-rêve
Homme-souche
Homme-tison

Surabondance des raisons possibles de mourir
Sur le tranchant aiguisé d’un bonheur minéral.

1990


Lau
Membre
Messages : 1887


Posté à 18h41 le 11 Apr 21




Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 07h43 le 12 Apr 21

tu te noies dans lau minéral

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