J'ai tant de mal, j'ai tant lutté,
Mais quelle est cette porte de fer ?
Quelle est cette serrure de sûreté ?
Il y aurait de quoi être amer.

J'ai tant d'espoir, j'ai tant d'amour,
Mais quelle est cette force vitale ?
Quelle est cette fureur à rebours ?
Il y aurait tant de pétales.

Et je les sème au fil du vent
Ils sont les germes de la grandeur
France, tu n'as point les pieds devant,
Ne dissimilons point nos ardeurs.

Alors dans la violence des vagues
Tant portés par notre passé
Ne croyez pas que je divague.
Il n'est l'heure de jouer les trépassés.

Ce chant qu'à gorge déployée je cris
Entendez-le il est le prix de la liberté,
Joignez-y votre plume et vos écrits
S'en est le vaste prix de la fierté.

voilà on a fini on est au bout*

je ne peux plus je ne peux
rien tout est fini tout est perdu personne n'entend rien
on a essayé on a perdu il n'y a rien à faire
je veux mourir je ne peux plus

Il en est ainsi certains jours où un temps morose va arrosant notre spleen et malgré tout un soupçon de vie est là qui nous retient et annonce les futures moissons.

la porte est ouverte
mais je n'ai pas la clé




Ce message a été édité - le 25-05-2021 à 10:38 par Violette

La clé est bien mystérieuse affaire !

émouvant de vous lire tous les deux
Saintes et Violette, j'ai aimé.

Merci Marie pour ce sentiment.