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Posté à 10h36 le 14 Sep 21
La tache rouge du soleil
Sur la peau létale de l'eau
Infiniment s'étale au soir
Comme un encensoir la fumée
Parfume de toute beauté
La couleur ici du miroir
S'étire jusqu'au firmament
Jeux miroitant de l'océan
Vers cette nuit profonde ou passe
L'onde innocente et ondoyante
Nébuleux soupir qui nous hante
Respiration infinie, lasse
Balancement insaisissable
De ces courants vertigineux
Ô! océan, maître du soir
Orangé, vif, luminescent
Berce mon corps phosphorescent
A la lueur de ton oeil noir
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