J’ai l’ignorance de penser
Que parfois nous sublime une île
Que, depuis nos genoux, une aile
Impulse un essor… Et danser ?

Colonne vertébrale ailée
Tel que le Soufi -vieil âge-, il
Balbutie au bord de Babel
Et forge une lame zélée.

A couper en quatre les mots
-Jolis vitraux que ces émaux !-
Ces sons qui swinguent sur la vièle,

Quelques copeaux au bas du ciel,
Chaufferont l’eau pour que nos peaux
Livrent au néant notre miel.

Un beau poème qui donne envie d'avoir des ailes !
merci Lau

Voilà :

L L L L L L L
L L L L L L
L L L L L
L L L L
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L L
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L L
L L L
L L L L
L L L L L
L L L L L L
L L L L L L L

J'y bois du petit-lait,
Moi, quand ainsi tout sonne,
Quand le mot sent l'ozone
- Pour être haut, il l'est !

J'aime la rime nouvelle
Sur l'ancien de ces sonnets
Qui ne sont point des sornettes
Mais le fait d'un Machiavel



Ce message a été édité - le 14-01-2022 à 21:53 par Salus

Pour s’amuser dans cette zone,
Chanter notre trille, il fallait,
Lors qu’à peine l’on s’envolait,
Pousser le mètre qui cloisonne.

Microscopique est la Tour Eiffel,
Les monuments ? Infimes paillettes,
Les continents ? Des petits îlets,
Volte et zigzag, la rime en foufelle.



Ce message a été édité - le 15-01-2022 à 11:11 par Lau

Nickel et lagon de coeur
Pourvu que nos corps aillent...

Lichen ni poison ne meurent,
Vois Lavoisier : l'épouvantail...