Lau
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Posté à 14h30 le 03 Dec 22
Gris d’après-midi, chat, repu, l’on marquetait
Depuis l’essence rare, un luth et la viole ;
On lapait au bois sec, au bord de la fiole
Une goutte, hymne, nard ; un canard caquetait,
Sucrée et blanchie au balsa qui, frêle et fol,
Animait, soul, les griffes douces, hoquetaient
Des glaces au fil des rondeurs, ainsi guettaient
L’ivoire et l’ébène à se préparer au vol.
Négligeâmes les stars, un noisetier, nous prîmes,
A peine évanouis ; s’engouffraient mille rimes,
Il en fallait pour se pencher
Sur les bois de quelques cerfs et de leurs longs brames,
A jeter l’acajou sur la barque et les rames,
Comme, sur un lac, étranger.
Ce message a été édité - le 03-12-2022 à 15:33 par Lau
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Lau
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Posté à 16h50 le 03 Dec 22
Tantôt la soupe est lisse,
Parfois la tambouille, aigre ;
Et si l’ardu vers âcre
Etait à la mélisse
Ce que doit le spectacle
Au travail en coulisse.
Gracias et Plaisirs (comme d'hab).
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Lau
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Posté à 08h46 le 04 Dec 22
Salus,
Merci de la lecture et de la relecture.
Kerdrel, ton com m'est chantilly,
-J'ai toujours aimé l'Epicure-
A m'en barbouiller la figure
Mais je retourne à l'établi...
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