Jim
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Messages : 3903
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Posté à 11h59 le 09 Oct 13
Le sonnet français, « machine à penser » ou « poème stationnaire » ? Étude de l'agencement rimique du sizain autour de 1550 :
Lien internet
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Posté à 07h18 le 20 Mar 14
je vais lire ceci avec attention dès que j'ai du temps libre. je bosse sur le sonnet pour apprendre la rigueur et la rythmique imposée. c'est un bon entrainement je pense. si vous pouviez me conseiller si j'en publie j'en serais heureux! bonne journée!
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Posté à 10h47 le 24 Mar 14
Plume inspiratrice
Dans l'ocre et le bleu mon amour est peint.
De chair et de ciel vivants se composent
Ses charmes. Ses mains avivent les roses
Qu'une ancienne grâce accorde à son teint.
Le vert de ses yeux incite au vertige.
Un flot de cheveux blonds jusqu'à ses reins
Cascade en donnant des airs souverains
À son corps cambré, droit comme l'Aurige
Sur son char delphique, ou comme à l'avant,
Haut sur l'éperon que la vague afflige,
La Victoire ailée affrontant le vent.
Osons l'avouer : je vole souvent
À cet Ange aimé une ample rémige
Blanche que, la nuit, j'use en écrivant...
http://air-poesie.forumgratuit.org/t237-plume-inspiratrice
Forum consacré aux sonnets uniquement, en principe...
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Posté à 10h50 le 24 Mar 14
Callinira que l'on ne voit plus très souvent, serait charmée de découvrir ce site dont tu nous donnes le lein, Lasource, si elle ne le connaît déjà !
http://passiondesmots.cultureforum.net/t291-les-ecrits-de-callinira
Et je vous donne le plaisir de la lire :
La branche de lilas
La pulpe de mon doigt sur le grain du papier
Où fleurit le lilas glisse et le parfum vert
De la menthe mouillée que le ruisseau libère
Délie le souvenir d'une page oubliée.
La pulpe de ton doigt sur la faille mouillée
Où jaillit l'orchidée glisse. Un parfum pervers
Ondoie et tel le vent dans les soirées d'hiver,
On entend par instants une plainte criée.
La page où le lilas fait une tache mauve
A la blancheur du drap torturé de l'alcôve
Où ta hargne amoureuse avait marbré mes reins.
J'attachais sans sourire à ta prunelle bleue
Le bleu de mon regard assouvi et serein.
Je n'ai pas oublié son éclat fabuleux.
05/05/2005
Le Calame 2005
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Posté à 11h18 le 24 Mar 14
Tour d'ivoire
Je suis un vieux marin au visage de sable
Ainsi qu'un littoral strié de ripple-marks.
Je vais déambulant, stupide, misérable
Au dédale des rues, des jardins et des parcs.
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J'ai trop bu du sirop des tempêtes amères !
Trop tangué sur des ponts au-milieu des embruns
Sillonnés du reflet des éclairs sur la mer,
À bord de noirs rafiots redoutés des marins !
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Avec une sirène installée à l'avant
Pour sextant, j'ai longtemps vagabondé sur l'onde.
Puis, après un dernier périple décevant,
Je suis rentré chez moi, dégoûté de ce monde !
Car si vain est l'aller, plus vain est le retour ;
Mieux vaut demeurer coi, tranquille dans sa tour !
(Version sonnet, avec licence à "mer" !)
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Posté à 11h20 le 24 Mar 14
La hargne amoureuse ! Le gars avait les dents longues ?????????
Ça a dû être affreux !!!!
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Posté à 11h26 le 24 Mar 14
Tu conviendras que c'est divinement dit !
Et pour encore l'honorer, je vous donne à lire celui-ci, elle ne m'en voudra pas, je l'espère !
La nymphe au doigt savant
(sur des rimes de Mallarmé)
Elle a, tout en riant, sacrifié l’onyx
Qui blesse et quand, là-haut, discret lampadophore,
Complice du désir -inassouvi phénix-
La lune, pâle hostie, vient caresser l’amphore
De sa croupe creusée, profonde comme un ptyx,
On peut entendre, rauque et gravement sonore
Une plainte venue comme des bords du Styx :
La nymphe au doigt savant, solitaire, s’honore.
Les rayons font briller sur ses lèvres un or
Dont la flaveur mouillée se perd au frais décor
Confusément discret où s’agite la nixe.
La lèvre dit « assez », la bouche dit « encore »
Et la note qui meurt est lascivement fixe,
Violon violenté au sein d’un septuor.
23-juin-06
Musiques
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Posté à 12h02 le 27 Mar 14
Bouh ! Je m'voile pudiquement la fesse !
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Posté à 12h06 le 27 Mar 14
Dis quand même que tu as eu du plaisir...à la lyre !
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Posté à 12h19 le 29 Mar 14
J'ai lu d'un doigt, comme en braille, et en fermant les zyeux ! Du reste, côté versification, c'est un tantinet insuffisant. (Ni chair ni poisson !)
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Posté à 16h16 le 29 Mar 14
Le puriste que tu es saura nous expliquer pourquoi ?
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