Signaler un contenu inaproprié.

Page : 1

Vous devez être connecté ou demander l'accès au forum pour répondre à ce message.

Auteurs Messages

Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 08h27 le 25 May 19

Cent cinquante milliards, imaginez cela
Mon dieu est-ce possible ? Illuminant mes rêves
Comme le ciel d'été en habit de gala
La longue robe blanche, est-ce celle d'une Ève ?

Allongée au zénith j'y cru voir Ophélie,
La profondeur de l'onde et ces bras qui s'allongent
Scintillant dans la nuit comme un brin de folie,
En cet univers là tout entier je me plonge.

Debout sur cette terre en pleine giration
Toupie sur son orbite et la vitesse folle
M'enivre doucement pour autant vraie passion
Quand religieusement mon esprit caracole.

Quand dans le grand espace où seuls probablement
Inconscients nous errons, souffle un air fantastique,
Jouant de l'harmonie ne veux faire un tourment
Mais écrire de la vie le vrai conte héroïque.


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 08h49 le 25 May 19

ne te compare pas aux autres
chacun est différent
ton poème est très beau
presque trop parfait pour moi
qui lis dans les brisures et les failles
merci Michel


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 09h18 le 25 May 19

150 milliards et une poésie
Qui s'initie et nous plonge
en une lecture attentive,
150 milliards partent à la dérive
Et nous nous rejoignons la bonne rive
Celle qui enivre du plaisir de lire.


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 17h35 le 25 May 19

Merci à toutes deux.
Lien internet



Ce message a été édité - le 25-05-2019 à 17:37 par Saintes


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 17h43 le 25 May 19

magnifique image
je vais mettre un peu la même pour cacher mon vieux mur
je ne sais pas mettre une image ici


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 17h47 le 25 May 19

Interstellaire

Vous semblez razuré
Quand mon ombre incertaine
Glisse derrière vous
Et votre œil à coulisse
Glisse sur mes sabots
Vous épiez la porte
Et les fenêtres de vos murs
Divisent nos regards
Vous avez peur de voir
Et j’aime la lumière
Et mes nuits blanches folles
Sont terreur de vos jours
Depuis ce matin vert
Où téléfinement
Je perçus
Qu’un maufragé gisait
Sur étoile filante
A quelques tours de roue
De mon orbite folle

La rencontre spatiale
Et temporelle
Eut lieu
Les transmissions luniques
De nos amours seulaires
Souffraient d’aveuglement
Nos navettes-nacelles
Balançaient
Et oscillent encore
Bercées par vents contraires
Heurtant météorites
Inérosables par désirêves

Rattachez mon vaisseau
Au nombril de la terre
Car je me sens voler
Et j’ai peur de nous perdre.

1985
Limoges


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 18h58 le 25 May 19

Rêves fous
Ou sensation brève
Je planais allongé
Et dans cette métamorphose
J'évoquais votre douceur
Par quelle force
Quels liens
Était-ce la prime jeunesse
Ou simplement la force des images
De vos yeux, de votre visage
Inexorable fil
Qui à l'insondable nous lie
Espaces infinis
Qui au fini s'allient
Mon cocon, ma jeunesse.


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 00h02 le 26 May 19

Le fil du cocon se file
Au fil des jours heureux
Et défilent les images
De toutes couleurs,
L'arc en ciel se plie au ciel,
Pour quel ton, quelle couleur,
Et le papillon se sèche
Dans la chaleur de l'été,
Tant de bonheur respiré,
Le papillon aime sur la rose carmine, de se reposer


Le papillon aimle rester


Sur notre terre fécondée


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 08h03 le 26 May 19

La vie s'éveille et ce cocon lorsque nous prenons notre vol se déchire dans la douleur du partir.


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 08h03 le 27 May 19

La question de la vie trop complexe pour l'exécuter en quelques ligne voici un dossier du cnrs.
Lien internet

Vous devez être connecté ou demander l'accès au forum pour répondre à ce message.

Page : 1