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Posté à 13h00 le 12 Nov 19
Princesses et demoiselles, passaient sur ce chemin,
pour rendez-vous fleuris de ces temps lointains.
La brume de l’histoire a tout recouvert,
laissant bocages et feuillages bien verts.
Ci-gît l’armée fatale de la première guerre,
fiers bataillons allemands en terre étrangère.
Sous les canons, soldats du rang,
la terre jusqu’à plus soif s’est repue de leur sang.
Ce fut belles mitrailles,
Batailles de baïonnettes,
de mémoires picardes
on ne vit tant de tripailles,
au milieu des pâquerettes.
Pour l’honneur du feu,
lors d’un germinal sermon,
le général Bon Dieu
vous a planté en lignes de fuites.
Par malheur, elles repousseront,
et jamais ne seront sans suites.
Il ne reste que des croix,
comme petites bannières,
à l’ombre du sous-bois,
dans la jolie clairière.
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Posté à 09h45 le 13 Nov 19
Impressionnant dans un cadre aussi charmant ! Merci Francis pour ceux que l'on n'oublie pas de quelques nationalités qu'ils soient. Enrôlés par ceux qui trichent et commandent, ils n'auraient jamais de leur gré devenu armée allemande !! :(
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Posté à 11h10 le 13 Nov 19
En lignes bien posées
Les croix sont alignées
Et le monde se souvient
De ce qui fut bien,
Un chapitre de l'histoire
A bien mentionner,
Sans pour cela en cautionner les idées,
La leçon est apprise
de ne jamais rester sous l'emprise
De la folie inconsidérée!
Ce message a été édité - le 13-11-2019 à 11:10 par Aurorefloreale
Ce message a été édité - le 13-11-2019 à 11:11 par Aurorefloreale
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Posté à 18h08 le 14 Nov 19
De l'idiotie de la guerre !
Sur une étagère dans mon bureau reposent côte à côte : le carnet de bord de mon arrière-grand-père Maxime tombé en juin 1915 à Noeud-les-Mines et un petit recueil de poèmes écrits au front par der Soldat Friedrich, tombé en mars 1918 en Picardie.
Témoignages déchirants d'une même catastrophe
Ces deux-là, ne s'étant pas connus de leur vivant, morts sans avoir eu le temps de vivre pleinement, se sont sacrifiés en sachant pour qui mais pas pourquoi, comme des milliers d'autres
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