|
Posté à 14h10 le 22 Jan 20
Aphrodite engendrée au doux sein de l’écume
Par un Zeus tout acquis au charme de Dioné
Sur l’onde saupoudrée où se joignit la brume
C’est là qu'elle naquit, au flot émulsionné.
Dans sa beauté fatale en ce mousseux costume
On la vit incongrue au destin passionné.
Or sa ville natale en quête de coutume,
La prit pour une grue et la fit espionner.
Débarquant sur Cythère au gré de bien des vents
La Déesse sans terre attira les fervents.
Héphaïstos trompé lui jeta son filet.
Sur cette île lointaine, au parfum de l’Amour,
Son honneur estompé faillit au carrelet,
Et son beau capitaine en périt sans détour..
merci Taner
As-tu vu les léonins?
Ce message a été édité - le 22-01-2020 à 18:29 par Tonindulot
|
|
Posté à 14h51 le 22 Jan 20
Très fluide Tonin, c'est très beau !
|
|
Posté à 16h57 le 22 Jan 20
merci Domenica
|
|
Posté à 17h23 le 22 Jan 20
Cythère l'île aux morts
on y va pour s'y taire
en général
mon oreille chagrinée par le vers 3:
Sur l’onde saupoudrée où se mê(la la) brume...
trouve autre chose
|
|
Posté à 19h25 le 22 Jan 20
Un sonnet descriptif, sans oublier le côté lyrique et évocateur, dont tes vers fluides illustrent solennellement l'atmosphère.
Bien chaleureusement.
ANDRÉ
|
|
Posté à 11h02 le 23 Jan 20
Merci André..
Je tente de changer de thème de temps à autre...
|
|
Posté à 19h21 le 24 Jan 20
Ô DÉESSES ET DIEUX !
Ô ! Déesses Thalie, Polymnie, Érato,
J’eusse aimé de ma lyre en solfier une ode,
Qui du Mont Hélicon, dans un grand concerto,
Épandrait mes poèmes envers votre synode.
Ô ! Zeus Maître des Dieux qui depuis Olympie,
Chante les oracles, grand argumentateur,
Divinité du ciel méprisant les impies,
Dissipe la souffrance, éloigne le malheur.
J’eusse aimé, Aphrodite, enfin sur cette terre,
Que tu donnas beauté et l’amour à tous ceux
Qui propagent la haine au nom de sots critères,
Et prêchent le calice à tous les malchanceux.
J’eusse aimé Mnémosyne, élue Mère des Muses,
Que tu dotas l’humain d’un peu plus de savoir,
Que la sagesse, un jour, prive les viles ruses
D’engendrer le pêché, selon ton bon vouloir.
Ô ! Déesses et Dieux, de tous vos sanctuaires,
Bénissez l’innocent, l’ingénu que je suis ;
L’idéal est en moi, mais où sont mes repaires ?
Je cours après un rêve et l'idée me poursuit…
ANDRÉ
|
|
Posté à 19h40 le 24 Jan 20
Mais à force de t'élever de la sorte tu vas finir Dieu toi-même...et mériter les cieux quand nous n'aurons que les yeux pour t'admirer...
Bon je te nomme démiurge...pour l'instant
|
|
Posté à 19h58 le 24 Jan 20
Démiurge, moi ?
Je suis loin, très loin, mon Cher TONIN, d'avoir à mon actif une œuvre de grande envergure. Cela me dépasserait... Je suis plutôt celui dont l'incertitude du lendemain est la seule certitude du jour. Comme tous mes Ami(e)s poètes, mes œuvres se limitent à ma seule imagination. J'apprends tous les jours, et la curiosité est la seule richesse de mon savoir.
MERCI pour ta considération.
ANDRÉ
|
|
Posté à 08h53 le 26 Jan 20
ANDRE
Je plaisantais comme à mon habitude...et je regrette à chaque fois cet élan déluré.
Je sais avoir déjà blessé quelqu'un ici par cette fâcheuse envie de jouer du calembour.
J'espère que tu auras compris cette attitude ..
|
|
Posté à 10h24 le 26 Jan 20
Qu'il est beau ce sonnet, encore
Merci Tonin
|
|
Posté à 12h24 le 26 Jan 20
Oh! Amène Vosgienne qui passez sur ces terres...ou plutôt ces vagues...
|
|
Posté à 12h52 le 27 Jan 20
Oh ! non, TONIN, tu n'as pas regretter ton élan déluré car en tant que poète humoriste et bon vivant, je sais apprécier les mots d'esprit. Et je t'apprécie !
J'ai toujours été très ouvert à la galéjade et, tout comme toi, je considère le calembour comme un exercice salutaire faisant non seulement partie intégrante de l'esprit, mais encore de l'humour français.
On dit souvent "les deux font la paire", et dans ce domaine des jeux de mots, nous sommes, dans le meilleur état d'esprit, vraiment compères !
Très bonne journée à toi.
CARPE DIEM
ANDRÉ
|
|
Posté à 19h21 le 28 Jan 20
Et je dis pourvu que ça dure
|
|
Posté à 11h44 le 31 Jan 20
Croisière en amoureux
Partons, cher Ami, pour les îles sacrées,
Filles de Thétis et du dieu Ouranos,
Nous paresserons sur des plages nacrées
Aux rais d’Hélios.
Nous verrons Ios et le tombeau d’Homère,
Aède conteur de mythes fabuleux
Où Pénélope tisse et toujours espère
L’époux amoureux.
Dans l’île de Rhodes, la prochaine escale,
Nous serons les hôtes de Poséidon
Là, tu m’aimeras pendant la bacchanale,
Corps à l’abandon…
Les gens de Lesbos ne sauraient que te plaire,
Toi dont je vénère la virilité,
Sapho nous enseignera comment parfaire
Notre affinité.
Pour Cythère nous embarquerons ensuite
Où se pratiquent avec raffinement
Les jeux galants de la déesse Aphrodite,
Ô mon tendre amant.
Pour terminer ce sera Corfou la belle
Qui prêtera son lit à notre repos
Nous fêterons dans sa fière citadelle
Un dernier duo.
strophes saphiques
|