|
Posté à 19h50 le 28 May 20
LE JOUR D'APRÈS...
Le professeur Raoult persiste et même insiste,
Restant persuadé que son médicament
Qui coute trois fois rien n'est pas irréaliste,
Mais se heurte aux profits des labos, forcément.
Le peuple, évidemment, est loin d'être crédule,
Tout le monde a compris les conflits d’intérêt,
Et pour discréditer un homme qui bouscule
Une ploutocratie où rien n'est très propret.
Combien de détracteurs, de fondamentalistes
Non praticiens des soins : crétins pontifiants,
Où encor des jaloux se voulant moralistes,
S'imaginent meilleurs, mais... insignifiants.
Comment continuer à faire confiance
À des gens de l'État qui ont déjà menti,
Et qui nous affirmaient, en toute insouciance,
Qu'un masque dans la rue n'était d'aucun profit.
Ceux-là, à n'en douter sont les vrais responsables
De gens contaminés par contrevérités,
Alors qu'un professeur, et des plus respectables,
A sauvé bien des vies face à des entêtés !
ANDRÉ
|
|
Posté à 22h04 le 28 May 20
Bien sûr le fameux "protocole ouvrant commercialisation " est impossible à respecter dans l'urgence...
Mais quel "protocole" fut donc respecté dans la durée par ceux-là mêmes qui ont combattu la lanceuse d'alerte quant au Médiator ?
Il y a tant de médecins capables de ne pas servir un médicament à n'importe qui , mais assez intelligents pour sauver du monde plutôt que d'attendre le feu vert du lobbying !
Il y a tant de soignants qui alertèrent dans le désert quant à la soumission de l'hôpital public au régime d'austérité financière!
Alors ce fond de pensée, ici est superbement servi par la poésie classique ! merci!
|
|
Posté à 11h12 le 29 May 20
Je te remercie profondément pour ton analyse ainsi que pour tes mots d'appréciation concernant ce poème satirique, nullement écrit par chauvinisme parce que je suis marseillais.
La controverse Raoult est une polémique purement politique dont les enjeux concernent l'industrie pharmaceutique. Cela révèle la médiocrité des traitements politique et médiatique de la crise actuelle. Le flot de commentaires à ce sujet est ubuesque. Leur ton souvent méprisant est sidérant.
Certains se sont même laissés aller à le traiter de "charlatan". Les charlatans se voient-ils remettre le "Grand prix de l'Inserm" pour récompenser l'ensemble de leur carrière ? Ces réactions sont irrationnelles, et quel dramatique temps perdu pour les malades !
MA BIEN CHALEUREUSE AMITIÉ ET CONSIDÉRATION.
CARPE DIEM
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 29-05-2020 à 11:13 par Laugierandre
|