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Posté à 11h19 le 30 May 20
LES MOTS RÉTROS
"J'aimerais être lu tant que la langue vivra". Cette confidence de FLAUBERT nous rappelle qu'une langue peut un jour disparaître à jamais. Et Émile LITTRÉ, plus récemment, comme en réponse à cette préoccupation, écrivait à son tour : "Il faut encourager les efforts contre la désuétude des mots dignes d'être conservés".
Tel est le but de ce nouveau salon qui n'a pour motivation que de rappeler quelques mots qui plaisent par leurs sonorités, laissant imaginer une francité phonétique attachante. En effet, on aime et on désire une langue d'abord pour son lexique. Les mots condensent en eux toute la sensualité de la langue, et l'étymologie représente la trace narrative de la VIE du mot, le compte rendu de ses extraordinaires aventures.
Tout comme l'amateur du langage, le Poète entretient avec sa langue une relation fusionnelle, passionnée (affectueuse et forte), mais parfois difficile car il en éprouve les manques. Les belles phrases induisent des désirs d'écriture ; elles sont incitatrices. Elles témoignent aussi de l'aisance et de l'appétit avec lesquels des personnages comme LA FONTAINE, VOLTAIRE ou SAINT-SIMON jouaient avec la langue.
"Ne craignons jamais de nous permettre les "turlupinades" qui viennent au bout de nos plumes", écrivait Madame de SÉVIGNÉ. Célèbres, poétiques ou désuets, certains mots donnent envie de les "fréquenter" un peu mieux, de les mettre en valeur, et tout simplement de les faire revivre, eux qui n'ont jamais totalement disparus. Tous ces mots sont de bonne compagnie car ils offrent, pour nous poètes, un choix affectif, sensuel et sonore.
Soyons optimistes et vigilants : le sort d'une langue dépend de la passion et de la liberté de ceux qui en font usage. Vous allez découvrir (ou redécouvrir) des mots savoureux et colorés, dont la langue d'aujourd'hui a quelque peu oublié les vertus évocatrices. Pour ma part, et vous avez pu le constater en lisant mes poésies bucoliques et romantiques, je fais appel souvent à ces termes qui jouent la distance douce favorable à la séduction. Un hommage, aussi, rendu à nos Grand Auteurs, grâce aux subtilités sémantiques qu'ils dégagent. Au bout du compte, c'est tout un lot de mots savoureux qui ne doivent pas tomber à la trappe. Notre langue n'est pas seulement faite pour être manipulée de façon neutre ; elle réclame aussi d'être goûtée, touchée, appréciée.
Pour vous, je vais en faire revivre quelques uns. Les inclure dans un poème ajoute un charme et un "bouquet" agréable. Certains sont connus et utilisés, d'autres demeurent plus secrets. Pourquoi hésite-on, aujourd'hui, à dire que "le temps s'abeausit" ? C'est là, pourtant, un terme UTILE, immédiatement compréhensible, et que rien n'a vraiment remplacé. Pourquoi, aussi, avons-nous abandonné des mots comme : désamour, s'aheurter, musiquer, désheurer ? Par négligence ou par désinvolture ? Il est vrai qu'en matière de langue le désir s'accommode mal de la fidélité.
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S'ABEAUSIR (Verbe).
Se mettre au beau. Le temps s'abeausit, allons nous promener". On dit aussi beaucir.
AQUILON (nom masculin).
Le vent du nord. Poétiquement, tout vent violent et froid.
"D'un souffle l'aquilon écarte les nuages/ Et chasse au loin la foudre et les orages" (RACINE)
ASTRÉ, ÉE (adjectif)
Éclairé par les astres.
"Ils marchaient sans un mot sous le ciel astré".
"Bien astré" : né sous un astre heureux.
AZURER (verbe)
Rendre la couleur azur.
"Le regard, à travers ce rideau de verdure/ Ne voit rien que le ciel qu'il azure." (LAMARTINE)
BLANCHOYER (verbe)
Avoir un reflet blanc.
"L'on voit avec horreur d'antiques ossements/ Blanchoyer à travers de pompeux ornements." (MASSON).
- "Ce verbe, comme "verdoyer", est très bon, et bien qu'il ne figure pas dans le Dictionnaire de l'Académie, il n'est jamais tombé en désuétude." (LITTRÉ)
CÉLADON (nom masculin)
(De "Céladon", personnage de l'Astrée, d'une tendresse fade).
Vert pâle tirant sur la couleur du saule ou de la feuille de pêcher.
"Il lui offrit un chapeau orné d'un joli ruban céladon"
CÉRULÉEN, ÉENNE. (adjectif)
(Du latin "caeruleus", bleu du ciel.)
Qui est d'une couleur azurée.
"Eurydice, enveloppée d'une draperie céruléenne et couronnée de blanches asphodèles, donne la main à Orphée" (HOUSSAYE)
ÉVENT (nom masculin)
Du verbe éventer.
Air libre, grand air.
"Mettre des hardes à l'évent" : être très étourdi.
"Écoutez, vous avez une tête à l'évent/ Dont la vivacité pourrait vous nuire". (DANCOURT)
FEUILLIR (verbe)
Se couvrir de feuilles, en parlant d'arbres.
"N'attendez pas de ces arbres ni abri, ni ombrage, ni fleurs ;ils feuillissent tard, se dépouillent tôt, et vivent longtemps à demi-dépouillés". (SAINTE-BEUVE)
-"Ce verbe, qui correspond exactement à fleurir, devrait être remis en usage". (LITTRÉ)
INCARNADIN, DINE (adjectif et nom masculin)
De couleur incarnat, mais plus faible.
"La belle amante de Céphale/ En son habit incarnadin". (VOLTAIRE)
"Un ruban d'un bel incarnadin"
SALÉBREUX, EUSE. (adjectif)
Du latin "salebrosus" ; de "salebrae" : aspérités.
Signifie : Raboteux, rocailleux.
"N'allez ni à Tulle, ni à Sarlat, ni même à Manot ; vous trouverez des chemins salébreux et ennemis des routes"
VASTITÉ (nom féminin)
Qualité de ce qui est vaste.
"Les oiseaux s'égaient à leur gré dans la vastité de l'air". (François de SALES)
On dit aussi "vastitude". "Les vastitudes sablonneuses du Sahara"
À SUIVRE
SOURCES : "Turlupinades et tricoteries", d'Alain DUSCHESNE et Thierry LEGUAY.
Larousse 2004.
Ce message a été édité - le 30-05-2020 à 11:22 par Laugierandre
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Posté à 18h15 le 01 Jun 20
NACARAT (nom et adjectif)
Couleur rouge clair, entre le cerise et le rose.
"D'abord superbe et triomphante/ Elle vint en grand apparat/ Traînant avec des airs d'infante/ Un flot de velours nacarat." (Théophile GAUTIER).
SYRTES (nom féminin pluriel) (Du grec "surtis" : sables mouvants)
Sables mouvants, très dangereux pour les navires.
"Que Neptune en courroux, s'élevant de la mer,/ D'un mot calme les flots, mette la paix dans l'air,/ Délivre les vaisseaux, des syrtes les arrache." (BOILEAU)
VESPÉRAL, ALE. (adjectif) (Du latin "vesper" : soir).
Qui appartient, qui a rapport au soir.
"Il contemplait son visage dans la clarté vespérale".
ZÉPHIRE ou ZÉPHYR (nom masculin) (Du grec "zephyos")
Nom que les anciens donnaient au vent d'Occident. Tout souffle de vent doux et agréable.
"Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr..." (LA FONTAINE)
MÉSUSER (verbe).
Faire un mauvais usage.
"Mon mésuse de la chose qu'on emploie mal ; on abuse de la chose qu'on emploie à faire du mal". (LITTRÉ)
ACCORTISE ou ACCORTESSE (nom féminin) (De l'italien "accorto" : avisé).
Douceur complaisante, humeur enjouée.
Mme d'Espinoy n'était qu'une mortelle qui vivait avec Mme de Soubise dans l'accortise et la subordination de sa beauté et de sa faveur". (SAINT-SIMON)
AFFÉTÉ (adjectif). (De l'ancien français "afaitier", qui signifie : préparer, disposer).
Qui est plein d'affectation, prétentieux.
"Je laisse aux doucereux ce langage affété". (BOILEAU)
AFFÉTERIE (nom féminin).
Soin minutieux et trop marqué pour plaire.
"Le rouge et les mouches sont des afféteries des coquettes"
Recherche mignarde dans les manières et dans le langage.
"Les afféteries du style, de langage. Vous n'êtes point sujette à faire des afféteries comme la plupart d'elles font". (CARLOIX)
APERCEVANCE (nom féminin).
Faculté d'apercevoir, perspicacité.
"Notre apercevance est grossière, obscure et obtuse." (MONTAIGNE)
BÉNIGNITÉ (nom féminin) (Du latin "benignus" : bienveillant).
Disposition du cœur par laquelle on se plaît à faire du bien à autrui.
"Avec quelle bénignité ne parle-t-il pas aux femmes dans l'Évangile !" (CHATEAUBRIAND)
CAPRICANT, ANTE. (adjectif) (Du latin "capra" : chèvre).
Sautillant.
"Une allure capricante"
Qui va par saccades.
"Un pouls un peu capricant" (MOLIÈRE)
CAUTÈLE (nom féminin) (Du latin "cautus" : prudent).
Finesse, prudence mêlée de ruse.
"Qui veut entrer en grâce/ Des dames bien avant/ En cautèle et fallace/ Faut être bien savant." (Clément MAROT)
ENVIEILLI, IE. (adjectif)
Devenu vieux.
[i]"Des pécheurs envieillis dans le crime". (RACINE)
S'ENVIEILLIR (verbe)
Devenir vieux.
"Mon âge, avant le temps, par les maux s'envieillit." (RÉGNIER)
À SUIVRE...
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Posté à 20h44 le 02 Jun 20
Tentative de poème en rétros ! Bien beau tout ça...cautèle
Moult peur
J’ai voulu m’abeausir d’une mouture ancienne
Il soufflait du nord ce froid aquilon
Blanchoyant d’une neige aux allures souterraines
Mon visage azurait d’un ancien Céladon
Incarnadin, salébreux me feuillir dans la vigne
De l’ardeur rubiconde jaillissant de ton cœur
Astré d’un temps où l’amour faisait signes
Vastité, évantant mes moments des bonheur
J’ai voulu m’abeausir d’une mouture ancienne
Que je te restoi incompris, j’ai eu moult peur…
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Posté à 12h25 le 03 Jun 20
Bonjour ATTENTION,
La tentative est méritante et ce côté coquet avec des mots vieillis, mais sensibles et accessibles, donne une inflexion bienséante à l'ensemble.
Comme quoi les images et les sons constituent une gamme merveilleuse, modulable à l'infini, et dont l'ajout de mots peu usités sont capables de susciter un côté suggestif non dénué d'intérêt.
En m'inspirant de ces "mots du passé", et dont beaucoup sont un peu tombés dans l'oubli aujourd'hui, mais non obsolètes puisque figurant encore dans les dictionnaires, j'ai imaginé une bonne trentaine de poèmes dont je t'offre, en primeur, et pour te remercier, l'un d'eux, ci-dessous :
SI VOTRE BIEN VOULOIR…
Poème écrit à la manière ancienne
De grâce, m’estimez, distinguée damoiselle,
Troussez l’escarlatin du fringant pellisson :
C’est le printemps, ma mie, et goûtons au frisson
Que nourrissent nos sens, qu’une pudeur muselle.
Sans trêve nuit et jour mon cœur fol et fidèle
Espère, ensorcelé, s’ébaudir, polisson ;
Ores à vos baisers étreindre la moisson
D‘une amour ou le heurt s’ensuivra avec zèle.
Puissiez-vous m’engraver au badin souvenir,
Sous l’ardent sans pareille, et, sans disconvenir,
M’accorder la mesure à l’outrance gaillarde.
Nos accordants débats, dérobés finement,
Qu’ils soient vices ou bien lasciveté mignarde,
Feront de nous, ma dame, un amour performant.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 03-06-2020 à 12:26 par Laugierandre
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Posté à 18h02 le 03 Jun 20
CÉLÉBRISME (nom masculin)
Passion de la célébrité, amour de la gloire.
"Je nomme célébrisme une noble ambition, une ostentation digne de louange". (FOURIER)
COURANTIN, INE (nom masculin et féminin)
Personne qui aime à vagabonder.
"Elle est toujours par monts et par vaux ; c'est une courantine."
FAILLANCE (nom féminin)^
État de celui à qui le courage fait défaut.
"Par faillance de cœur et défaut de génie, Louis-Philippe a reconnu des traités qui ne sont point de la nature de la Révolution". (CHATEAUBRIAND)
FATUISME (nom masculin)
Habitude de fatuité.
"Son fatuisme est horripilant".
FORFANTE (nom masculin) (De l'italien "furfante" : fripon, coquin.)
Personnage qui se vante impudemment.
FOREFANTERIE (nom féminin)
Hâblerie, charlatanisme.
"Quelque mépris que le régent eut pour les forfanteries du maréchal, il en était quelquefois piqué, et avait été deux ou trois fois près de l'exiler". (DUCLOS)
IMBRIAQUE (adjectif) (du latin "ebriacus" : ivrogne)
Ivre, fou, stupide.
"Je pense que je suis aujourd'hui imbriaque ; j'oublie la moitié des choses dont j'ai besoin". (HAUTEROCHE)
IMMANITÉ (nom féminin)
Cruauté monstrueuse.
"L'immanité de Néron est restée célèbre".
MAUCLERC (nom masculin) (du latin "malus" : mauvais, et "clerc")
Homme ignorant.
"Ce Mauclerc ne manque pas de prétention".
MÉSAVENANCE (nom féminin).
Désagrément.
"Nous appelons laideur aussi, une mésavenance au premier regard". (MONTAIGNE)
"Le vie est pleine de mésavenance". (GAUTIER)
Terme vieilli, mais bon à remettre en usage (LITTRÉ).
À SUIVRE...
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Posté à 16h08 le 07 Jun 20
Bien merci, André ! Vraiment ça me plait ce vieux François. Comme tout bon dictionnaire, il se doit d’être truffé de glapissants exemples
Dans la joie des sons rétros
Sans vouloir devenir un candidat célébrisme
Aux allures de mauclerc aux prétentions infantes
Je me plais à lire ces phrases capricantes
Sursautant sur mon cœur, courantin de lyrismes
L’immanité m’horripile, la forfanterie m’hérisse
Dans l’apercevance du vide, o, mésavance, les poils !
Je vois ici même cette terre promise
Azurée des regard astrées, insoumises
Que font ces vieux mots d’un vivant idéal…
Oubliés, enterrés sous des « restauéglises »*
Des trésors enfuis du monde sidéral…
Que les syrtes affétés on couvert d’accortise
Ces nous imbriaques de la belle époque,
Où on était (parait-t-il) si jeunes et si beaux !
Courantins, non cheveux aux allures loufoques
Forfants dansait éventant les bistros
Sans vouloir en être un fantasque célébrisme
Je m’enjoi, envielli dans ces phrases rétros
Nacarat de rougeurs cautèles d’éclectismes
Dans la joie benigne de ces sons au galop…
* restauéglises – novo mot crée à partir de restaurant et églises, concept pour mieux définir ces nouveaux restaurants bâtis à l’intérieur des murs des anciennes églises rendues inutiles par l’évolution sociétale actuelle
Ce message a été édité - le 07-06-2020 à 16:12 par Attention
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Posté à 18h55 le 07 Jun 20
Bonsoir ATTENTION,
Je tiens à te faire part non seulement de toute ma satisfaction pour l'intérêt que tu manifestes à ces mots "précieux" d'un autre temps, et qui font de la résistance, mais aussi, et surtout, pour ton implication concrète en commettant ces poèmes qui viennent avantageusement étayer ces exemples de termes.
MERCI !!!
Je te souhaite une agréable soirée.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 07-06-2020 à 18:56 par Laugierandre
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Posté à 18h59 le 07 Jun 20
ROGUE (adjectif)
Fier, arrogant, avec une nuance de rudesse en plus.
"M. d'Elbeuf, qui, selon le caractère de tous les gens faibles, était rogue et fier, parce qu'il se croyait le plus fort..." (RETZ)
SÉMILLANCE (nom féminin) (Du latin "semilleus" : rusé, capricieux).
Vivacité, promptitude, en parlant de l'esprit, du regard.
"Il l'aimait pour sa beauté, sa légèreté, sa sémillance". (MERCIER)
TURLUPINADES (nom féminin)
Jeu de mots.
"Ne craignons jamais de nous permettre les turlupinades qui viennent au bout de nos plumes". (Mme de SÉVIGNÉ)
VÉNUSTÉ (nom féminin)
Grâce, élégance.
"Bouche parfaite en toute élégance et vénusté de paroles". (DU BELLAY)
"Par son attitude, sa mélancolie, sa vénusté, elle ressemblait à un génie funèbre". (CHATEAUBRIAND)
ZÉLOTE (nom masculin) (du grec "zelos" : ardeur, zèle).
Homme emporté par un zèle religieux excessif, touchant au fanatisme.
"Il vivait entouré de zélotes".
ZÉLOTISME (nom masculin)
Excès de zèle religieux.
"Le zélotisme mène aux pires actions."
FIN.
Ce message a été édité - le 09-06-2020 à 12:11 par Laugierandre
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Posté à 12h11 le 25 Jan 21
Une langue ne peux jamais disparaître
La preuve que tous les jargons
Se sont unis et donnés pour maître
Le [g]François en toute région !
Chercher les maintes origines
De notre langue fine et distinguée
Des soeurs ou lointaines cousines
Greco romaine ou bien celle d'à côté !
Vous sais gré ANDRE et je fais ATTENTION
Aux littératures que vous écrivez
Irréfutables et honorables créations !
Préservons cette richesse en jalousie
Gare aux intro des EN<glish...
Qui font de notre langue leur survie ![/g]
Ce message a été édité - le 25-01-2021 à 12:12 par Arcane
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Posté à 12h44 le 25 Jan 21
Bonjour LUCIENNE,
C'est très attentionné de ta part de faire remonter dans l'arborescence des articles publiés ce topic consacré aux mots un peu rétros qui figurent, cependant, encore dans les dictionnaires d'aujourd'hui. Cela nous rappelle qu'on ne cessera jamais d'explorer ces trésors de notre langue et de notre littérature.
Ils ne sont pas complètement obsolètes, car souvent affectifs, sensuels, sonores et poétiques.
J'avais délaissé cette rubrique car elle me paraissait n’intéresser que très peu de monde. Je vais un peu attendre pour savoir si l'indifférence est de mise où si quelque intérêt se manifeste avant de renouer avec le sujet.
Toute ma sympathie et BISOUS marseillais.
ANDRÉ
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