Salus
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Posté à 19h27 le 20 Oct 20
Tout aile et tout luit !
C’était sous la nue étoilée,
Un beau ciel brillait, et toi, laid,
Doutas d’être, tout à moi, le
Cœur substantifique et moelleux
De ma pensée où, quotidienne,
L’ombre de notre écho t’y tient !
En silphe, à mon âme écharpée,
Ainsi filant, pour m’échapper,
Tu sifflas un air désinvolte
Qui dardait deux cents et vingt volts !
Et je restais, le rouge aux joues,
Dans l’affreux mental bouge, au joug
De creuses amours sans magie
Dont la pulsion du sang m’agit !
En moi, mes tendresses frustrées
Ont balayé d’un fruste rai
L’espoir déçu des douces fêtes
(J’ai faussé les dès, d’où ce fait)
Qui sont ce que la vie amène
De mieux que Dieu : l’envie ! - Amen.
Or, j’entendais ta voix lactée,
Et sans pouvoir, ma foi, l’acter,
Je lui trouvais des onctueuses
Façons où l’esprit, donc tueur,
Cherche avant tout son bénéfice,
Privilégiant son aîné fils :
Le Plaisir jaloux, égotique !
Et tout en faisant l’écho - tic,
Je rejetais nos épousailles
Dont je tairai tous les poux (aie !)
Ainsi finit, illuminée
D’un feu de nuit qui l’eût miné
Plus tôt, s’il avait pris, l’idylle
Où flétrissent de gris pistils !
Brillant sous la nue étoilée,
Les cieux étaient nus, et toi, laid !
Ce message a été édité - le 20-10-2020 à 19:45 par Salus
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