Le maître bonobo court après le bonheur ;
Bien entouré, il règne et s'en trouve fort aise.
Il n'est en son abri rien, qui lui fasse peur
Et, pour nous rassurer, nous conte sa fadaise.

A l'écouter, à ce qu'il fait, il met du cœur.
Jamais démon ne le tenta sur la falaise !
Il est ce commandant qui nous mène à bon port,
Et nous sommes certains que de nous il n'abuse.

Tandis que calmement, chacun contre lui dort,
Le soleil du matin et réchauffe et récuse
Ce godillot bavard qui nous mène à la mort.

Devant chaque péniche, il ferme toute écluse,
Menant le saint commerce à son triste déclin,
Tandis que sur son œil, ne frémit aucun clin.

Ecoute :
Lien internet



Ce message a été édité - le 04-02-2021 à 21:20 par Jim

Tout contre un

Nous ne fûmes les rats du boa constrictor
Qu’un temps, déjà, le voilà, fini, sur sa chaise ;
Il fixe, clignotant, au bout du corridor,
L’ampoule « ISSUE » intimant d’écraser sa fraise,

« Au suivant !» veule un temps, suprême escalator,
Qu’agite l’ohm, et la femelle en son ascèse,
Une imagerie –Om !- au vol d’un noir condor,
Qu’Ader, Clément, ne pût, qu’au vol, trouver l’assise.

Malgré quelque trou d’air et quelque haut-le-cœur,
Nous –Lisez chaque Je- fîmes, fous, la valise
Vers les sols sacrés sur lesquels glissent nos corps,

Et sur le vert du saule où la larme s’enlise,
Se désaltère la perruche et son dédain
Se branche, azimuté, sans futur, clandestin.

Amusante, n'est-il pas, cette distribution des rimes !
Ce vers est superbe : Et sur le vert du saule où la larme s’enlise



Ce message a été édité - le 23-01-2021 à 00:28 par Jim

B1

j'aime bien ce 6/6/2

Chhhhut ! Ne dévoile pas, Kerdrel, tous mes secrets de fabrication, m'enfin! pas encore déposé le brevet.