Les mots sondent terribles choses :
Appuyez sur le bouton rose...
Foire aux moutons, sentez le noir,
Sollicitant fil du rasoir !

Maître, si vous dites cela,
Les fusibles des esprits fondent,
Et l'écho fait le tour du monde
Des troupeaux que trouble le glas !

Dans le mille des cœurs sensibles
De séminaires en haras
Les crinières d'un bleu-rat
Virent au centre de la cible ...

J'imagine, quand se taira,
Pour prendre du bon temps au ciel
L'oracle à la casquette au ras...
Aura des glacis éternels !

Je chante qui vivra verra...
Mais il s'agit de l'Être morte :
Ma muse, qui n'en revient pas
Qu'on l'escagassât de la sorte !

Les mots font d'impossibles choses:
Titillons le bouton de rose,
Que doute explose !

Ta muse n'est pas morte je te rassure. Je n'ai pas tout compris, mais la deuxième strophe m'a beaucoup plu.

bonjour tu touches toujours le centre de ta cible
sans avoir l'air de le chercher
je t'embrasse
marin sans péché

Hoho, tant que le poète titille le bouton de rose, la muse s'amuse

Merci ! Je ne suis plus venu ici depuis belle lurette !

Il y a tant de bien plus belles choses écrites par tant d'amis à lire ! prendre le temps de commenter est extraordinairement sympathique !

Provocation

Tant qu'à n'être qu'un vieux schnock
Sans prendre la mouche
Il servait, de l'âne au coq,
Rimes à la louche.

Sans prendre la mouche,
Il traversait "la provoc",
A bout de cartouches,
Sans renouveler son stock !

Il planait sur l'équivoque
Fuyant l'escarmouche
Sans renouveler son stock
De haine farouche.

Pourtant, fine bouche,
Il fondit, cap sur "Le Wok"
Remettre une couche
Tant qu'à n'être qu'un vieux schnock !

Un son bien à toi
De tes vers ruisselle ;
J'ai relu, puis celle
D'après - quel envoi !

Me sachant fat
Je me bouche
D'épais calfat
L'oeil qui louche

...comme disait ton thon Hémingway
Pour qui sonne le gland ?
et Parking sonne au printemps
selon Christiane Roquefort

Le gland d'ici vaut bien le gland d'ailleurs...

Arthur à 17 ans était plus sérieux que les zalains d'ici !

Foin des bocks et de la limonade