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Auteurs Messages

Salus
Membre
Messages : 6948


Posté à 22h27 le 21 Sep 21




Cycle




Muette et céleste oraison,
Démesurément l'horizon
Dont l'elliptique courbe tangue
Plus que ne l'admet la raison,
Allonge son oblongue langue
Pour la vespérale harangue :

Au bleu qui tombe, après le jour,
Des cieux semblant tourner autour
De quelque hypothétique centre,
Du seul vol plané de l'autour
L'on voit l’apoplectique ventre
D'où la dimension cosmique entre :

Chaque soir est vertigineux,
L'univers nous tresse des nœuds
Dans les flux courbes de ses cordes
Et c'est comme un chemin veineux
Palpitant aux absences mortes
- Car le néant s'orne de portes :

Sur leurs pas, en deçà de l'huis,
O matière, déjà tu luis
Des feux sacrés de l’existence
Tirée au gigantesque puis,
Athanor, creuset de l'instance
Transmutant avec insistance :

Du creux vide, en astre éructant
De l'atome d'hélium mutant,
Et de l'énergie en matière
Ainsi que l'espace en instant
- Puis, tout se crée à la manière
Des dieux :

Poussières et lumière.






Ce message a été édité - le 25-09-2021 à 17:42 par Salus


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 16h45 le 30 Sep 21

Ô cycles vénérés
Je vous imagine en volute
Et ma tête tourne quand je lutte
Dans la tourmente des cieux
Mais hélas je me fais vieux

Et ne verrai point mon audace
Seulement méfiance salace
Quand vous envahissez ma vie
Et cette œuvre qui me ravie

Dans l'indifférence coupable
De contemporains peu fiables
Dans l'entre-soi se complaisant
Au royaume des morts gisant

Tout béat je souris.


Salus
Membre
Messages : 6948


Posté à 21h52 le 30 Sep 21


J'aime que tu sourisses !

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