Où sont mes sourires perdus, mes rires instantanés ?
Suis-je la vie ou bien l’automate, l’impersonnel ?
Le pourquoi de poursuivre, endurer l’hypocrisie.
Où sont nos sincérités à partager avec franchise et loyauté ?
Fleurir nos visages d’un soleil compatissant, charmant.
La question à résoudre au moins en être conscient.
Où sont nos valeurs de respect, la bienséance éclatée ?
Dire merci à la vie, l’entregent, le plaisir de la parole.
Savoir s’amuser sans contrainte, souffler l’amour.
Où sont nos candeurs de jeunesse, la frivolité insouciante ?
Un corps frétillant, l’étendard déployé, un bravo tout simplement.
Et aujourd’hui, l’armature chancelante, tête inclinée.
Où sont nos espoirs d’antan, nos belles images existentielles ?
Doit-on voltiger dans l’indifférence, se pavaner à outrance ?
Ailes déployées, je cherche l’issu, la lumière tant souhaitée.
André, épervier