Philomène, pourquoi tant pleures tu?
D’Irlande ton little boy a disparu
Entre vos cœurs une porte s’est close
Philomène tu as perdu sa joue rose
Vint un jour triste meurtri d’adieux
Tombez lourds rideaux de larmes
Tombez beaux jours pleins de charme
Philomène tu as perdu ses yeux bleus
Pauvre folle pourquoi ainsi s’être tu ?
Au bout de l’océan little boy où es tu?
Vos vies lentement s’enfoncèrent au sol
Du chagrin le vent ne fut que le vol
Jusqu’aux yeux de la mort il t’a souri
Et voit, comme ton cœur l’a toujours su
Jusqu’aux os de son corps transi
Tes huées d’amour l’ont parcouru
Philomène, voici sa tombe oubliée
Balayée de vents ivres et de longues bruines
Blanche parmi les ombres agenouillées
Au bas d’un vieux couvent en ruine
Amours, belles dames en deuil
Veillez en silence sur ce cercueil
Ci git à jamais l’espoir des retrouvailles
Ci git à jamais le reste de ses entrailles
Inspiré par 'Philomena, A mother, her son and a fifty-year search' Martin Sixsmith