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Poésie libre / Femme de Mars
              
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Femme de Mars
par Phoeurtis


Trop souvent beaucoup de mes proches m'ont fait ce reproche Tu veux une femme Martin, pense d'abord à remplir tes poches La femme n'est plus ce que tu crois ... N'importe qui pourrait éteindre ta flamme d'aimer, même le plus moche parfois se sont tes meilleurs amis qui te mettront une taloche La femme n'est plus ce que tu crois ... Quelques unes pensent réellement Amour. Mais La plupart, le cœur est dur Si faibles sont-elles face au monde extérieur : ne te fie plus à leur allure La femme n'est plus ce que tu crois... N'imagine pas tes larmes, des coulis de mélancolie quel drame ... J'espérais, sans réellement vouloir faire asseoir mes rêves sans charme Apercevoir au lointain les vicissitudes qui turlupineraient mon âme Alarmer, mon cœur crache d'illusions macabres, cache de sombres façades L'avenir n'est que secret, mes sourires à vos yeux, une vraie palissade j'avance sur une terre triste et boueuse : la peur d'une glissade Mais discret, je caresse le songe primaire de ma raison Cette projection sentimentale manipulée par l'oraison La femme n'est plus ce que tu crois... N'eût t-il pas été préférable que vous ne sachiez jamais de mes pleures Subir les vibrations catastrophiques d'une vie mensongère sans bonheur La femme n'est plus ce que tu crois... Tant je pense m'être voilé dans un désir totalement étoilé Si bien que souvent, dans mon écriture frivole je m'en suis dévoilé La femme n'est plus ce que tu crois... Au détriment du vent et de mes déboires, j'ai momifié des conquêtes Impossible de vous détailler le bouleversement de molécules dans ma tête Et ces dernières lunes, quand je peins, le noir prend le dessus sur ma palette. Mon cœur tout épineux moud encore ce chagrin de trahison acide Si fort que j'ai teinté mon cœur pour feinter les idées de suicide Qui de nous, n'eusse jamais désiré la mort ou vouloir se jeter dans le vide Mais c'est à tort que l'on s' immole, sous la notion du mourir sans souffrir Si seulement elle aurait pu lire dans la beauté profonde de votre avenir La femme n'est plus ce que tu crois... Quelques fois, j’ai agressé les nuages, imploré le soleil d'écarter la brume Mais aujourd'hui ma vision nocturne obombrée par l'amour mime la rancune La femme n'est plus ce que tu crois Illusion d'optique d'un monde perdu sans velours De nos jours le sentiment de faiblesse appartient à ceux qui parlent d'amour La femme n'est plus ce que tu crois... Pourtant c'est pour vous que du ciel, nous sommes venus Descendus du firmament, tout droit du royaume des élus Après la croquée de pomme, traités encore en anges déchus Suis-je né pour écrire, ou juste pour décrire quelques cris étouffés de la nuit C'est en chacune de mes larmes, que vous apprendrez à combattre l'ennemi Ainsi, chaque déception fatale serait pour vous une réelle victoire, une vie En chaque mensonge blessant, puiser la saveur de la vérité... Chaque douleur sincère, bien qu'amère serait une pluie de bonté La femme n'est plus ce que tu crois... Dans mes songes vêtu en blanc, je plains les actes rouges immondes Mais de cet échappé de larmes qui fondent, d'une douleur si profonde La femme n'est plus ce que tu crois... Mais on les aime les femmes, si fort qu'elles ne font qu'une avec nos âmes Moi, je les aime en secret pour à nouveau embellir mon charme La femme n'est plus ce que tu crois...



Poème posté le 17/05/16



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