Il n’est pas seul dans sa tête
Il y a ces voix qui l’embêtent
Castrant ses propres pensées
Son pauvre cerveau ligaturé
Il ne parle pas, il ne dit rien
Son visage dans ses mains
Il n’est pas seul dans sa tête
Il y a ces voix qui s’entêtent
À lui dérober son existence
À l’accabler de substances
A-t-il seulement un nom, des mots
Ou n’est-il qu’un simple John Doe
Banni, condamné à vivre dans la rue
Dédaigné par une société ambigüe
Un jour, on titrera
Un itinérant mort de froid
Et pour lui, cet inconnu
Les voix se seront tues ..