Ils nous sucent le sang, toute notre substance,
En voulant toujours plus, jamais rassasiés,
Ils sévissent ainsi dans notre belle France,
« Dracula » affamés, vampires assoiffés.
Ils envoient des courriers toujours désagréables,
Où les chiffres annoncés nous font froid dans le dos,
Ils nous disent aussi qu’ils seraient contestables,
Mais mieux vaut s’abstenir, même s’ils sont trop gros.
Choisissant le moment, au retour des vacances,
Pour nous remettre en train, c’est vraiment l’idéal,
On oublie l’océan, la plage, on est en transes,
La vue du chiffre inscrit nous sape le moral.
Il en faut de ce sang pour nourrir les ministres,
Les brillants députés et les vieux sénateurs,
Et au fond de bureaux poussiéreux et sinistres,
S’activent sans répit, nos amis percepteurs.
Il faut payer des impôts, c’est évident, mais c’est tout de même douloureux.<br />
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