Je regarde l’océan, au loin, se retirer.
Sur lui, reflète le chaud soleil de l’été.
Je tourne les pages du passé négligé.
Que le vent fasse qu’elles reviennent déchirées.
Je regarde les liens qui serrent mon esprit.
Je suis perturbé par la phrase qui ne veut pas s’ouvrir,
contenant l’émotion qui aimerait s’épanouir.
Esclave de mes contradictions, je ne peux être affranchi.
Regarde la lune se lever sur l’horizon.
Elle est la mort qui m’invite en sa maison.
Je referme le livre, et l’enferme dans l’impasse des souvenirs.
Je t’embrasse, te sers très fort, je ne veux pas te voir souffrir.
Loïc ROUSSELOT