Espoir
par Ruben
Voir partir un ami, un parent,
Partir sans espoir de le voir revenir.
Voir s’effacer son visage à notre souvenir,
Voir et comprendre que morts et vivants se séparent
Sur cette terre, sans toujours
Le temps d’un adieu, un dernier instant d’amour.
Alors le cœur perçoit comme une blessure
La perte de l’être, horrible cassure.
En ce monde, l’Homme n’a pas hérité
Et reçu en viatique, l’éternité.
La vie, don merveilleux et pour tous précieux,
N’est qu’un prêt fait par Dieu.
A notre horloge du temps sonne le carillon
De la naissance, de la vie et de la mort,
Sur ces trois états repose le corps.
De cette chrysalide, comme un papillon,
S’échappe l’âme immortelle,
Energie pure, sans forme réelle.
Consolation pour tous nos esprits,
Tous nos cœurs dont Dieu est épris,
La mort porte étroite en somme
D’un passage vers un mystère pour l’Homme.
Poème posté le 28/02/16