Endormissement
par Tanit
quand je ferme les yeux
s'apaisent les orages
et c'est une impression sans corps et sans visage
sans contact et sans mots de n'être plus tout seul
les angoisses du jour n'ont plus qu'à disparaître
une immense tendresse enveloppe mon être
généreuse et complice
apaisante et si bleue
lors je glisse allégé vers un vide insondable
où je ne pèse rien où rien ne fait obstacle
et j'entre dans ma nuit comme un vaisseau éteint
mes rêves ont pourtant des relents de débâcle
mais il n'en reste rien quand revient le matin
Poème posté le 10/03/10