Au seuil de l'éternel
par Segal
Au seuil de l'éternel,
Les solitudes désarmées,
Cernées par le néant,
Déposaient leurs tragédies
Aux pieds des aurores nécrophages
Les soirs gouvernaient
Les ombres de l'enfance
Les meurtrissures inavouées,
Ces stigmates immortelles
Rongeaient les rêves assassins.
Bien sûr de temps à autre
Le ciel bleu traversait le temps
Il rendait la violence visible
Et nos cheminements désordonnés
Mais l'absolu silence n'était que regard.
Segal
Poème posté le 26/10/11