Brûlure



Paradisiaquement cruel,
Tu m'offrais, petite, un espoir
Au grand amour Pantagruel
Qui faisait mon œil bleu si noir.

Ton désir louche était pourtant réel ;
Mon cœur tremblait, qui m’empêchait de voir
Tout le danger de ce jeu sensuel
- Tu t'enroulais dans mon lit comme un loir ! -

Aphrodite espérée au goût sensationnel,
Tu t'ouvrais, tel un vilain charme, par devoir ;
Plus forte qu'un apôtre, et que Nathanaël,
Tu feulais une messe autre, dans le boudoir...

Que c'est beau !
Que les mots mentent !

La poésie est "mentir vrai",
Un reflet d'art dans de la moire,
Exercice ardu de mémoire,
Pour elle, je m’enfiévrerai !


...Et ce texte est ancien...

Merci, Cara, de passer.

Les mots ne sont-ils pas toujours que des costumes de scènes? Ils ne font que représenter une idée, ils sont en permanence en représentation.

La vérité n'est-elle pas toujours qu'illusoire?

De mémoire, et de René Char :

"Les mots savent de nous des choses que nous ignorons d'eux"

Salut, Pierre !

Salus, cette phrase n'était pas nécessaire :"...et ce texte est ancien..."

Certaines choses dépassent, engloutissent mais au bout du compte l'enseignement qu'il en ressort devient richesse.
Merci d'avoir croisé mon chemin, nos échanges, certes quelquefois houleux, sont pour moi des cadeaux précieux.

Petit questione dit " le moire " ou " la moire " pour moi c'est "le "
Pour ma part je n'ai oh grand jamais eu des échanges houleux avec Salus , Dieu m'en garde!!!
Je ferais la révolution!

Aurore pour ta gouverne, poire est féminin..! et moire aussi...
Oh ça brûle par ici!
Salut Salus !

Merci , j'en ai appris beaucoup sur la production de la moire par supersposition avec écrasement de deux tissus,le résultat est époustouflant!!!

Salut à toutes...et à Lili !

(Si l'on écrivait que le nécessaire, la poésie n'existerait pas.)

Je ne comprends pas cette proposition...