Et sur la plage un jour, au soir sous un ciel sombre
Dans le sable pieds nus marchions illuminés
Quand la folie des dieux à nos âmes damnées
Nous prenait par la main pour l'auguste rencontre.
Lors un visage hideux se mit à ricaner
De sa bouche mimait les vents soufflant en trombe
Soulevant les rouleaux et vous mouettes sans nombre
Perciez de votre cri ce violent hyménée.
Se soulevaient les eaux le fracas et l'écume
Lors un lait de blancheur dans un grand bruit d'enclume
Ourlait tel un venin la gueule d'un dément.
Fascinés par l'éclair, abrutis de tonnerre
Les éléments en nous au final dégénèrent
En une absurde course aux cœur du firmament.
Ce message a été édité - le 21-05-2019 à 08:51 par Saintes
Belle expression d'un déchainement qui a fait fuir même les commentaires....
J'aurais peut-être revu la conjugaison qui n'apporte pas que des formule... heureuses !
Amitiés
Je rectifie :
"Et sur la plage un jour, au soir sous un ciel sombre
Dans le sable pieds nus marchant illuminés
Quand la folie des dieux à nos âmes damnées
Nous prenait par la main pour l'auguste rencontre."
Ce message a été édité - le 24-05-2019 à 16:46 par Saintes
Quand au cœur de l'orage
L'oiseau perd son ramage
Nous fuyons éperdu
Et lors le dos courbé
Sous la folle rafale
Ne quêtons notre dû
Jusqu'à l'os trempé,
Fulgurance brutale.
ah oui, l'orage, le voici qui nous met à l'épreuve...
je pensais bien aussi au coup de foudre, à Brassens, au poème étonné par la puissance de la nature.
et
"Que le soleil est beau quand, tout frais, il se lève"
(Baudelaire)
Merci Violette pour cet exemplaire d'un magnifique Brassens.
Merci Madykissine pour ce vers de Baudelaire à qui l'orage allait si bien.
Et aussi Arcane pour cette appréciation.
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