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Posté à 19h49 le 05 Feb 20
Poème satirique
Au-delà d’un scrutin chacun porte sa croix,
Retenue de rigueur teintée de mascarade,
Procès d’opinions, prudence de surcroît,
Puisque pour être élu on ment et on parade.
Beaucoup d’hypocrisie au milieu des deux tours,
Stratégies de couloirs et phrases assassines,
Campagnes acharnées, suspense et détours ;
Courbettes en tout sens aux mielleuses combines.
Au vote sanction vous restez suffisants,
Toujours dans le déni. Aux mauvaises surprises
Les coups bas sont permis plus ils sont méprisants ;
Le constat est amer, les rancunes comprises.
Au regard des enjeux, pour gagner des votants,
Auprès des électeurs, chaque homme politique
Se réclame du peuple en discours palpitants,
Promet la panacée sous couvert d’une éthique.
Le bon peuple sait bien que tout est racoleur
Quand la valeur des mots n’est creuse et que flatteuse,
Et que les hâbleries n’ont pour seule valeur
Qu’un masque sémantique, apparence trompeuse.
Messieurs les candidats vous n’êtes qu’histrions,
Soyez révélateurs pour être plus crédibles,
Puisque aujourd’hui de vous sans cesse nous rions,
Et de l’impéritie dont vous êtes les cibles.
Mais remplacez aussi vos vieux chefs de bataille
Revus et corrigés, destinés au Grévin ;
Donnez un sang nouveau, choisissez vos ouailles :
Des cadets vertueux… que nous cherchons en vain.
ANDRÉ
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Posté à 08h55 le 06 Feb 20
Jeux de maux et ronds de jambes,
Politiques, habiles à en jouer.
Tout un chacun, il me semble
A sa destination à assurer !
Qu'elle qu'en soir leur couleur,
Peintres, ils n'ont jamais été
Mais Insatiables tchatcheurs
Attention ! il s'agit de voter !
Lambda de base, je suis inspirée
Par la plus énigmatique phrase
Qui ne fut aussi bien concoctée.
Au fait : pour qui votait on ?
Dames et Messieurs je vous salue
Faites nous donc -table rase -
Ô prince de toutes les vertus !
ANDRE poète a fait un rêve
Avec humour de surcroît
Ne lève t il pas le glaive
Contre les beaux diseurs, nos rois !
Ce message a été édité - le 06-02-2020 à 11:34 par Arcane
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Posté à 09h07 le 06 Feb 20
Bien vu et bien dit
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Posté à 13h25 le 06 Feb 20
« Qu’on », cesse donc de nous tromper
Pourquoi faut-il toujours que l’âme ait peur de l’ombre,
Qu’elle craigne le froid ?
N’a-t- on pas d’autre issue au sein du froid lieu sombre ?
Maintenant que l’espoir est bien mort en coquille
Doit-on vivre d’effroi
Ne sachant plus combien se vend la pacotille ?
Où es-tu donc passé éternel philosophe ?
Ton retrait me déçoit
Et me laisse pour legs un enfer limitrophe !
Dieu lui-même a cessé d’éclairer notre monde
Et permet que le droit
Soit ainsi bafoué sans condamner l’immonde.
Personne ne peut croire, en lettre supérieure,
Qu’un esprit fort étroit
Puisse panser les maux d’une passe meilleure.
Pourquoi ne plus rêver d’une joie véritable
Au delà du détroit
Qui marque la limite où loge l’équitable ?
Et je sens que mon zèle est en quête d’espace
Que mon chagrin décroît
Que sur terre soudain la vermine trépasse.
Ce n’est point illusion, c’est l’avis qui s’éveille
En ce pénible endroit
Où les gens démunis abandonnent leur veille.
Voyez donc, yeux ouverts, où mène la conscience
Qu’un vote fort adroit
Met l’argent dictateur en fort juste défiance.
Croyez-moi, sur parole ! On peut d’autre fortune
Trouver sans passe-droit !
Il suffit pour cela d’objectiver la lune !
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Posté à 17h24 le 06 Feb 20
Mais où crèche la sous France
Certains sont dans l’orage et d’autres dans l’extase !
Il faut voir que le ciel par l’éclair nous fout droit,
Que le serf porte corne et piétine en la vase,
Jupiter se gaussant de propos maladroit.
Est-il vraiment un Pieux qui cache son cafard ?
Certains sont dans l’orage et d’autres dans l’extase !
Fi ! Fâcheux Casseur restant le soir très tard
Pour incendier des lieux dans une ultime phase.
Pourtant je sens très bien qu’au-delà de l’emphase
Quelques fors sont sérieux et parlent de bon cœur.
Certains sont dans l’orage et d’autres dans l’extase
Répète le médium qui montre la rancœur.
Malgré l’agitation et la nervosité
Le sage sait peser l’envoi de toute phrase.
Dès lors il dit, serein, sans animosité :
Certains sont dans l’orage et d’autres dans l’extase !
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Posté à 17h33 le 06 Feb 20
Envoyez c’est pesé…
Tout être bienveillant vous dira cher Messire
Qu’il faut dans le respect mener à bien sa tâche
Et penser autrement quand on parle et rabâche
En fringant entêté, tout coulé dans la cire.
Cet être vous dira qu’il préfèrerait rire
Plutôt que de pleurer sous les coups de cravache.
Votre garde est docile et se montre trop vache
Tout comme son rebelle impossible à décrire.
Le sage est en retrait mais sait bien quoi penser,
Car sa bourse est bien plate et ne peut dépenser
Que très peu tant les coûts sont montés sans méfiance.
Les gens sont résignés mais la marmite est chaude
C’est ce qu’il faut vous dire : " Au diable la confiance
Pour ces caciques sots que seul l’argent taraude. "
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Posté à 18h58 le 06 Feb 20
Ouf ! Messieurs-Dames, je vois que vous n'êtes pas en panne d'imagination quand il s'agit d'évoquer cette affligeante politique. En effet, elle est un peu comme la météorologie ; autrement dit la science des courants d'air.
C'est vrai que la majorité a toujours tort, parce qu'elle est composée d'imbéciles, alors que la minorité en est aussi composée, mais en moins grand nombre.
Conclusion : on succède à des crétins et on est remplacé par des incapables.
MERCI : ARCANE, KERDREL, TONIN.
ANDRÉ
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Posté à 19h12 le 06 Feb 20
LE SPECTACLE DES MARIONNETTES
Ils sont tous écœurants ces véreux politiques
Dénués de tout sens qui fondent les valeurs ;
Chez les "Ripouxblicains" combien de ces comiques,
Ego démesuré, ne sont que des dupeurs.
Leur naufrage cinglant, lors des Européennes,
A ruiné les espoirs d’un grand nombre d’entre eux,
Mais le Pouvoir, on sait, aux pratiques malsaines,
N’est jamais un obstacle à tous ces vaniteux.
Alors, sans état d’âme et sans moralité,
Avec célérité la Droite opportuniste
Qui, faute de convaincre, en sa cupidité
Lorgne au Chef de l'État… y flairant une piste.
Quel mépris ces lâcheurs ont de leurs adhérents
Qu’ils trahissent sans honte et pour leurs avantages ;
Ils n’ont aucune éthique : ils sont irrévérents.
Ne soyons de ces gens les complices otages.
Français, nous nous rappellerons, lors des Municipales,
Dans un mois, concernant ces fourbes déserteurs,
Que leurs agissements ne sont que colossales
Ambitions visant des postes prometteurs.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 06-02-2020 à 19:14 par Laugierandre
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Posté à 09h51 le 08 Feb 20
Je n'y entends rien en politique, mais j'ai tout de même retenu que, quelques soient nos élus ( c'est tout de même nous qui les choisissons ), demain on rasera gratis. Et comme je porte la barbe...
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Posté à 10h15 le 08 Feb 20
j'aime bien vos langues déliées!
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Posté à 12h07 le 08 Feb 20
Bonjour OBOFIX,
Merci pour ton passage sur ces quelques vers de dérision politique. Tu sais, moi aussi je suis très éloigné de cette cuisine des partis qui ne s'intéressent au peuple qu'avant les élections et qui s'en éloignent aussitôt qu'ils ont été élus. Ces gens-là sont des "parasites" qui n'ont besoin de nous que pour les aider à faire de belles carrières personnelles. Ils excellent entre le compromis, les mensonges et la compromission.
Les seules choses qui nous restent c'est la caricature poétique ou l'humour féroce des dessinateurs de presse. Ne nous en privons pas, même si nous savons que cela à très peu de poids eet d'influence sur leurs agissements.
Passe un bon week-end, Cher OBOFIX.
CARPE DIEM
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 08-02-2020 à 12:08 par Laugierandre
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Posté à 12h26 le 08 Feb 20
MERCI, ENSUSPENS pour tes mots d'appréciation concernant nos petites réflexions poétiques à l'endroit de nos hommes d'État. L'engagement satirique, c'est un peu ce supplément d'âme qui met le poète devant toutes les intrigues, pour défendre les valeurs et dénoncer les injustices. Exprimer le ressenti quasi-général c'est un peu transformer sa plume en épée pour dénoncer le fatalisme, car la poésie n'est pas que belle, elle peut être aussi rebelle.
TRÈS BON WEEK-END, et MA BIEN CHALEUREUSE AMITIÉ.
ANDRÉ
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Posté à 12h28 le 08 Feb 20
Merci André.
Concernant le sujet dont il est question dans ce topic, mon Papa aimait répéter : "la politique, c'est ôte-toi de là que je m'y mette".
Force est de constater qu'en 2020, cette analyse n'a rien perdu de sa pertinence.
Ce message a été édité - le 08-02-2020 à 12:29 par Obofix
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Posté à 12h37 le 08 Feb 20
LA FATALITÉ DES CHIFFRES
Si quelques résultats, modestes et fragiles,
Que dans l’indifférence observent les français,
Font piaffer excités nos ministres serviles,
Fiers de leur politique y voyant un succès,
Force est de constater qu’en parlant de chômage,
S'il a un peu baissé, c’est insignifiant ;
Pas de quoi plastronner, ce n’est pas l’apanage,
D’un constat florissant vraiment édifiant.
Les chiffres sont souvent proches des artifices,
Et le travail précaire en net accroissement ;
Quant au pouvoir d’achat on sait que les indices
Sont plutôt négatifs dans leur dévoilement.
Les prix ont augmenté de plus onze pour cent
En tout juste dix ans. La balance demeure
Bien déséquilibrée, et c’est très indécent
Quand on veut laisser croire à l’embellie majeure.
Mais voilà, c’est ainsi, on fait feu de tout bois,
Pour bien se projeter dans les « municipales » ;
Faire tout pour gagner face au peuple aux abois :
En donnant du crédit aux turpides morales.
Et dans bien des partis on voit des ralliements
Qui se font, répugnants, contre toute nature ;
C’est le « propre », bien sûr, de nombreux dévoiements
Pour des hommes publics qui n’ont pas de figure.
Jamais la politique élève la morale :
On agite le peuple avant de s’en servir ;
Et la sollicitude y est électorale :
L’intérêt personnel c’est d’abord s’enrichir.
ANDRÉ
Ce message a été édité - le 08-02-2020 à 12:39 par Laugierandre
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Posté à 13h03 le 08 Feb 20
Pas de souci André, si ton analyse est juste ( comme les opposants et la quasi totalité des médias le confirment ) dans deux ans nous aurons un.e autre Président.e .
2 ans, c'est long, mais c'est la rançon de la démocratie.
Ce message a été édité - le 08-02-2020 à 13:04 par Obofix
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