La satire me sied, au pamphlet je brocarde,
Et, d’un œil avisé, quand il montre son nez,
Ne le quitte de l’œil, brigue le façonner
Les yeux facétieux tandis que je le farde.

Nez à nez devant lui, d’une plume renarde,
Quand je lui fais de l’œil, parfois à vue de nez,
En mes vues de l’esprit j’aime le taquiner,
A vue d’œil, le nez fin, tirant sur ma bouffarde.

Quand je caricature en vue de jeux de mots,
J’ouvre l’œil évitant les libellés grimauds ; *
Si je n’ai l’œil du Maître, il n’est jamais d’œillères

Capables de me mettre alors un doigt dans l’œil.
Je n’ai pas froid aux yeux, les Muses conseillères
Souvent, au pied de nez, m’adressent leur clin d’œil.

* Dans le sens de pédants

ANDRÉ

Tout cela est plutôt sain (t )!

Enfin, ce que j'en dis hein!

Cet envoi s'exprime, néanmoins, œil pour œil dent pour dent...

On ne pleure pas par ici...pas comme chez moi devant ces photos jaunies...

Bonjour ENSUSPENS,

MERCI pour ton intérêt de lecture à mes petites turlupinades. Oui, le rire et la bonne humeur sont la seule "perversion" qui soit saine, ou du moins, qui puisse conduire à devenir sain. (Je n'ajouterai pas le "T")



TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ.

Passe une bonne journée.

ANDRÉ





Ce message a été édité - le 02-04-2020 à 12:31 par Laugierandre

Bonjour TONIN,

Ces petits rendez-vous ponctuels pour partager notre bonne humeur sont vraiment bénéfiques.

Toujours fidèle à toi-même, tes commentaires sont toniques et les bienvenus pour le moral des troupes.

Puisque tu parles de photos, j'ai un ami qui en fait de très belles sur les paysages. En tant que coiffeur, il développe lui-même les pellicules.



MERCI pour ta présence et ton partage.

CARPE DIEM

ANDRÉ