Gourmand à ronger l’os, à sucer moelle et sauce,
Craquant sur tous les goûts, gras, salés et sucrés,
Croquant tel un bébé les seins doux, purs, ocrés,
Le mâle fut repu ; qu’aucun rêve n’exauce.

Quitte à la déchirer, quitte à la mettre grosse,
Il fouilla du menhir, les antres consacrés,
A peine jetait-il aux travaux massacrés
Quelque œil, qu’il s’activait déjà sur l’autre rosse.

Lors, il se mit à mort et fit, cahin-caha,
Un autre pas vers l’homme en un tohu-bohu.

Mais l’arc se détendit vers une anhédonie
Un encéphalogramme aussi plat qu’un midi
Morne et minable, une assiette vide, un lundi
Que même, offusqué, le christ eût dit « Calomnie ! ».

Gésir, vomir, descendre en la neurasthénie,
Souffrir, maigrir, carapatant sous un tipi,
Quêtant l’apollinaire squaw –pihi-pihi-
La plume coule à la source de l’atonie.

Lors, il se mit à mort et fit, cahin-caha,
Un autre pas vers l’homme en un tohu-bohu.

Gourmet à distiller la quetsche et la vanille,
Pour des tartes aux teints brillants et mordorés,
Peignit-il des déserts fous, bleus, inexplorés
Quand l’oison s’oint de l’agrume et de la myrtille.

Humble, aborda, l’œil réjoui, maint autre fille
Et même un peu gauche énonçant des mots sacrés
Chaque seconde, il avait l’air de naître et près
De rentrer dans la vie avant qu’on ne l’enquille.







Ce message a été édité - le 29-05-2020 à 16:48 par Lau

Tout un roman dans un chant, toute une vie en poésie
J'aime, beaucoup, vraiment

Merci pour ce partage

C'est fait pour, cons, danser

Dans la nuée échéante,
Etrangement dérangeant ;
Pas de gants, pas de géant,
Jusque vers la dame gente...

L’air niais, brut, bienséant,
Devant l’ultime passante,
Le mâle s’incline et chante
Qu’il soit curé, mécréant.

Tel Hugo près du tombeau
Servi sur le vert plateau
D'un orgasme jouvenceau

Tant que l’homme peut
Tant que la femme veut*

*c'est moi qui souligne !





Ce message a été édité - le 30-05-2020 à 21:12 par Tigrou

L’âme aimait la faconde, adorait le câlin

T’ai lu, go ! Rais sur ta peau
Serve et soumise au radeau
De la méduse et du sceau
Qu’une hymne inconsciente meut
Au rythme de quelque nœud.




Ce message a été édité - le 30-05-2020 à 21:23 par Lau

Chat chait chaud
Hue ! Et go
Sus au pot
In-di-go
D'beaux pinceaux




Ce message a été édité - le 30-05-2020 à 23:11 par Tigrou

Muchas gracias, Amigo,
Pour ces mots rigolos. Lau

Là où les cieux se hissent en douceur édredon, j'irai!

A pas d'géant ou de néant, le coeur en vague scélérate, j'irai!

Et tant pis pour mon âme de vaurien, j'irai!

Oui! J'irai...

Caresser le temps, ses chants et ses fleurs d'épis.

Quinze ! Oh ma sœur, hallucinant SpaceX aux rives de Ra !
Dingue ! Oh mon cœur amortissant les G, béguant, tel l’ara !
Ah douze, douce eau, mon ru, mon bel opéra,
Cool ! Cara…
Accélérer les sens, et l’infarctus ? Tant pis.





Ce message a été édité - le 31-05-2020 à 14:07 par Lau

A fleur de vaudou
Epicée or fou
D’un pas de géant
Git raï caressant
Au chant funambul’
Du temps majuscul’

Que vos chants poétiques sont beaux!

Plaisir Ens.

Tigrou,

Après-midi nul !
On prend du recul
On écrit créant
Des mots bondissant
Comme un fou matou
Imitant le pou.

[Ah je l'aime beaucoup feu lui ; en particulier celle-ci :]





Ce message a été édité - le 31-05-2020 à 16:26 par Lau

En Graal chelou
Je chipe le chou
Meccano du Lau népalais
En débit Taha-Trenet





Ce message a été édité - le 31-05-2020 à 18:26 par Tigrou